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Cinq des six réacteurs de Fukushima-Daiichi sont chargés en combustible (le réacteur 4 avait été déchargé avant l'accident). Les réacteurs 5 et 6 semblent sous contr?le, mais les coeurs des réacteurs 1 [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] et 2 sont eux aussi détériorés et partiellement fondus (tout en restant à l'intérieur de la cuve). [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] Tepco estime que la remise en marche des systèmes de refroidissement "pourrait [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] encore plus d'un mois".
Sur l'unité 3 de Fukushima, cette barrière a probablement cédé. Le processus est le suivant, décrit - sans qu'il est [url=http://www.achbanker.com/homes.php]www.achbanker.com/homes.php[/url] en cours - Christophe Béhar, directeur de l'énergie nucléaire au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) : "Si elles sont mal refroidies, les gaines métalliques des assemblages de combustibles, en alliage de zirconium, s'oxydent et se détériorent. Cette dégradation commence vers 1 200°C et s'accélère fortement à de 1 400°C ." Un magma de combustible et de métal fondu - le corium -, dont la température atteint de 2 200 à 2 500°C, se forme alors. Si la cuve n'est pas refroidie, l'issue inévitable est qu'elle soit perforée et que le corium s'en échappe.
"L'hypothèse la plus probable [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler/]doudoune moncler[/url] est que la cuve du réacteur a été percée. C'est sur ce scénario que nous travaillons désormais", indique , directeur des centrales nucléaires à l'Institut de radioprotection et de s?reté nucléaire (IRSN) fran?ais. Depuis jeudi, la cellule de crise de l'IRSN craignait, au vu des dégagements de fumée constatés depuis plusieurs jours au-dessus de cette unité, dont l'enceinte de confinement n'était déjà plus étanche, "une rupture de la cuve du réacteur, suivie d'une interaction entre le corium (mélange de combustible et de métaux fondus) et le béton au fond de l'enceinte de confinement".
"Si le socle en béton est lui aussi transpercé par le corium, il existe un risque que de l'uranium et du plutonium rejoignent la mer, indique M. Charles. Toutefois, ce sont des métaux qui migrent peu". A [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] ce stade, l'IRSN estime que dans le pire des cas, la quantité totale de radioactivé rel?chée serait "du même ordre de grandeur qu'à Tchernobyl", mais que la contamination serait "plus localisée".
Alors que la contamination venait jusqu'à présent des produits de fission volatils (iode, césium et tellure radioactifs) rel?chés dans l'atmosphère - ces émissions vont s' du fait de la perte de confinement -, le danger principal serait alors le rejet, toujours dans l'atmosphère, de produits radioactifs semi-volatils, comme le strontium et le rutnénium. Mais aussi la dispersion autour du site de l'uranium et du plutonium contenus dans les combustibles.
Il reste une dernière barrière : le socle en béton [url=http://www.dk-p.com/cgi-bin/bbs2/aska.cgi]doudoune moncler G20 Il ne[/url] - le - sur lequel repose le b?timent [url=http://www.ycpta.gov.cn/E_GuestBook.asp]abercrombi[/url] du réacteur. "Il semble que sous le réacteur lui-même, l'épaisseur du soit d'environ 8 mètres, mais qu'il soit moins épais tout autour", estime M. Béhar, au vu de coupes de [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] l'installation. "L'interaction du corium avec le béton dépend de la composition de celui-ci", précise-t-il. Ainsi que la surface sur laquelle peut s'étaler le magma : plus elle est grande et plus la température baissera [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] vite.
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Si tel est le cas, les conséquences pourraient être dramatiques, en termes de contamination radioactive de l'environnement. Jamais encore un tel accident ne [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] s'est produit. Sur le réacteur américain de Island, le 28 mars 1979, le coeur du réacteur américain avait fondu à 45 %, mais était resté piégé dans la cuve en acier enfermant le combustible, qui avait pu être refroidie à temps.
Le plutonium est particulièrement redouté, car il présente un double danger, chimique et radiologique. C'est un métal lourd extrêmement toxique qui, dans l'organisme, a des effets [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] comparables à ceux de l'arsenic. C'est aussi un émetteur de particules alpha, qui interagissent très fortement avec leur environnement et, chez l'homme, provoquent des cancers.
Le coeur du réacteur 3 est formé de 514 assemblages de combustibles, dont 32 [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] sont constitués de MOX, un mélange d'uranium et plutonium. Selon les experts, la présence de MOX ne change pas la nature ni l'importance du risque, la réaction de fission produisant [url=http://www.jjyiyuan.com/E_GuestBook.asp]www.achban[/url] de toute fa?on du plutonium, à hauteur de 1 %, dans le combustible.
(Tepco). "Des substances radioactives se sont échappées loin du réacteur", a annoncé l'Agence japonaise de s?reté .
Dans l'hypothèse la plus pessimiste, le corium risque de la couche de béton. [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] Libérant alors dans le sous-sol et les eaux souterraines des matières radioactives. Même si, à Fukushima, la centrale semble construite sur un socle rocheux qui pourrait leur dissémination dans les eaux. |
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