| xyrva0h5 |
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Mais ils étaient bien les seuls, et ils [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] resteront les seuls à fêter parfois cette date après-guerre, en particulier à l'appel d'une association d'anciens combattants proche de la gauche, la Fédération nationale des anciens combattants en du Nord (Fnaca). Et les quelques [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] plaques de rue rappelant ici [url=http://www.anepf.fr]doudoune moncler[/url] ou là dans l'Hexagone cet événement n'attireront guère les regards ces dernières décennies. C?té algérien, très tardivement, à la fin du XXe siècle, on a bien érigé un petit monument du 19 mars non loin du lycée fran?ais d'Alger. Mais, comme en témoigne l'historien algérien , qui réside non loin de là, il suscite si peu d'intérêt qu'il a vite pris l'allure d'un dépotoir. Une preuve si nécessaire du désintérêt affiché par les autorités du pays devenu indépendant pour les accords d'Evian.
Résultat : personne, ou presque, ne veut plus se du 19 mars ou en tout cas commémorer ce [url=http://www.riad-marrakesh.fr]abercrombie pas cher[/url] qu'a signifié cette date. [url=http://www.diecastlinks.co.uk]hollister uk[/url] On peut que c'est comme si le 19 mars n'existait pas. Une date zappée, impossible à célébrer. Pour les Algériens, on se rattrape en fêtant régulièrement la date "officielle" de l'indépendance, le 5 juillet, chaque année depuis 1962. Pour les Fran?ais, il n'y a tout simplement aucune date consensuelle pour la fin de cette guerre qui, ainsi, n'en finit toujours pas de ne pas son nom. Une [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] sorte de "déni" qui n' évidemment pas à les blessures et à d'écrire ce pan de l'histoire de la France - et de l'Algérie - de fa?on sereine. Jusqu'à quand ?
De leur c?té, les dirigeants algériens, s'ils ne sont pas mécontents pour la plupart de cette issue de la "guerre de libération", sont cependant alors divisés. L'armée des frontières dirigée par Boumediene a fait conna?tre son opposition à des accords négociés par les seuls "civils" du GPRA et à ses yeux trop conciliants avec la France. Or, c'est cette armée qui, à travers une alliance avec , réussira à le dans le pays au cours des mois suivants et à le pendant plusieurs décennies. Nulle envie, donc, pour les gouvernants de trop par la suite un événement dont les connotations sont plut?t négatives. D'autant qu'on peut de ce moment-là l'apparition au grand jour des luttes internes au sein du FLN et de l'Armée de libération nationale (ALN). Voire d'une coupure entre le et la population.
Il y aurait donc toutes les raisons, semble-t-il, de célébrer [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] ce 19 mars 2012 l'anniversaire, en l'occurrence le cinquantième, de la véritable fin de la guerre d'Algérie. Ce ne sera pas le cas. Cette célébration n'a d'ailleurs presque jamais été à l'ordre du jour, ni d'un c?té de la Méditerranée ni de l'autre. Et pas plus à l'époque même desdits accords que depuis lors. Certes les appelés d', ceux parmi les quelque 1,5 à 2 millions de soldats fran?ais non professionnels [url=http://www.sakana.gr.jp/cgi-bin/bbslight/light.cgi?res=25]moncler outlet Olivier Besanc[/url] qui ont été envoyés depuis 1955 et qui étaient encore [url=http://www.corsodiesperanto.it/woolrich.php]woolrich outlet[/url] sous les drapeaux à la veille du printemps 1962, ont alors accueilli dans l'enthousiasme l'annonce de la fin des affrontements : elle signifiait qu'ils allaient le bateau en sens inverse et leurs foyers après un interminable service militaire.
Il pourrait plus surprenant que les Algériens boycottent eux aussi la célébration d'Evian. N'ont-ils pas alors, comme le remarque encore aujourd'hui Reda Malek, l'un des négociateurs du FLN à l'époque, réussi à à 100 %, ou peu s'en faut, l'objectif mentionné dans la proclamation du 1er novembre 1954 : l'indépendance dans l'unité et en préservant l'intégrité territoriale du pays ? La "révolution", comme on dit à Alger, a réussi. Et pourtant ni les dirigeants du FLN ni même la [url=http://www.rtnagel.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] population musulmane ne manifestent un quelconque enthousiasme à l'annonce du cessez-le-feu. Pour la population dans son ensemble, on peut sa prudence. Après tant d'années de souffrance et de désespérance, on se méfie de prime abord de ces accords dont on ne conna?t pas les détails, bien s?r : une ruse du gouvernement fran?ais pour sa mainmise sur le pays ? Et, de toute fa?on, ils ne mettent pas fin aux affrontements et aux massacres de civils puisque l'Organisation armée secrète (OAS) se charge immédiatement de que la violence n'a pas pris fin en mettant de plus en plus en pratique sa de la terre br?lée. On [url=http://www.jimin-togane.jp/cgi-bin/aska/aska.cgi?ref=hikayee.net%2B[PLM=0]%2BGET%2Bhttp]hogan outlet Opération de la [/url] ne se réjouira donc [url=http://www.villazuki.it]woolrich outlet online[/url] ouvertement de l'accès [url=http://www.lotogame.fr/louboutin-pas-cher/]louboutin[/url] à l'indépendance que début juillet, quand la naissance du nouvel Etat sera effective.
fran?aise. Mais aussi la tenue d'un référendum début juillet qui, nul n'en doute, permettra à la majorité "musulmane" de la de l'indépendance, dans le cadre, comme l'exigeaient les négociateurs du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), d'un pays préservant son intégrité territoriale, Sahara compris. Et diverses clauses qui garantissent notamment, outre la préservation de certains intérêts fran?ais que Paris juge essentiels (poursuite des essais atomiques, extraction du et du gaz par des s fran?aises, base militaire à Mers El-Kébir...), la sécurité et les droits de la minorité "européenne" dans un futur Etat souverain. Autant de décisions engageant les deux parties qui ont négocié les accords. Qui pour l'essentiel seront respectées par tous, au moins pendant assez longtemps, contrairement à une idée re?ue.
Les principales parties concernées par le 19 mars n'ont ainsi, sauf exception, jamais voulu l'importance qu'elle paraissait mériter à cette date. Passons-les en revue. Les Fran?ais d'abord. Du c?té [url=http://www93.sakura.ne.jp/~kutsu/bbs.cgi]abercrombie Mme Guigou Ce [/url] de ceux qu'on avait alors juste commencé à communément les pieds-noirs, rien d'étonnant, on l'a compris. Des accords d'Evian, ils ne retiennent en 1962, sur l'instant, que ce point essentiel à leurs yeux : c'est la fin de l'Algérie fran?aise, puisque l'armée va se et que l'indépendance du pays [url=http://www.corsodiesperanto.it/hoganit.html]hogan outlet[/url] est désormais inéluctable, et il est donc fort probable qu'ils vont la terre natale. Un jour noir, donc. Et cela n'a pas changé depuis. Quant aux dirigeants fran?ais et aux officiers supérieurs de l'ée envoyée soi-disant "maintenir l'ordre" dans la colonie depuis 1954, comment pourraient-ils envie de fêter une date qui évoque sinon une défaite militaire du moins, à coup s?r, un combat perdu contre les indépendantistes qu'on traitait de "rebelles" et de "hors-la-loi" depuis plus de sept ans ? Même si alors beaucoup d'individualités lucides peuvent se réjouir en leur for intérieur, à l'instar des partisans du général de Gaulle et de la majorité de la population de la "métropole", de ne plus à cette guerre coloniale totalement à contre-courant de l'histoire. |
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