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D'autres photographes moins connus ont été victimes du DR. Cédric Girard, spécialisé dans les photos animalières et de nature, envisage d' en contre un magazine sur les , Chats d'amour, qu'il accuse d' récupéré vingt-six de ses photos sur son site pour les sans autorisation - ni [link widoczny dla zalogowanych] paiement. Il a aussi retrouvé ses photos dans un magazine belge et sur les sites Internet de journaux en ligne tels que Metro.
C'est [link widoczny dla zalogowanych] surtout [link widoczny dla zalogowanych] sur Internet, où les images peuvent être transmises et copiées d'un simple clic, que la publication de photos sans autorisation (avec ou sans la mention DR) a explosé. "Sur Internet, c'est le règne du "pas vu pas pris", explique Cédric Girard. Les gens téléchargent les photos qu'ils trouvent sur Images."
Les éditeurs de presse magazine protestent de leur bonne foi : "L'usage du DR ne concerne pas des pratiques malhonnêtes, insiste , directrice du Syndicat de la presse magazine et d'information (SPMI). Les éditeurs de presse récupèrent des images auprès d'opérateurs sans qu'on leur donne forcément un nom d'auteur. Ou alors ils achètent des CD d'images d'illustration venus de pays qui n'ont pas les mêmes règles juridiques."
, en 2009, affublés de gilets jaunes "DR", dans les festivals [link widoczny dla zalogowanych] photo d'Arles, en juillet, et de Perpignan, début septembre. En février, ils ont été re?us au ministère de la , et un rapport de réflexion sur l' du photojournalisme abordera prochainement la question.
"Cette appellation visait à protéger les photographes, explique Frédéric Buxin, président de l'Union des photographes professionnels (UPP). Mais DR est devenu synonyme de "droit à rien"." A l'origine, explique , directeur de la Société des auteurs des visuels et de l'image [link widoczny dla zalogowanych] fixe (SAIF), cette [link widoczny dla zalogowanych] mention était utilisée de [link widoczny dla zalogowanych] fa?on exceptionnelle pour les oeuvres dites orphelines : "Lorsqu'un éditeur de presse ou de livre n'arrivait pas à l'auteur d'une image et souhaitait quand même la , il indiquait avec "DR" qu'il mettait l'argent de c?té en [link widoczny dla zalogowanych] attendant de le . Mais c'est devenu une facilité éditoriale." Car, généralement, l'auteur de l'image n'est jamais retrouvé.
Le directeur du festival de photojournalisme de Perpignan, Jean-Fran?ois Leroy, s'inquiète : "Le problème, c'est la déontologie. On met DR pour les photos de produits de beauté, les bagnoles, la culture, et même les portraits d'hommes politiques. Mais on ne dit pas qui les a fournies. Où est la frontière entre l'information et la communication ?"
Dans la presse, dont les budgets photo se réduisent en raison de difficultés financières, [link widoczny dla zalogowanych] les images DR sont devenues une pratique courante dans plusieurs domaines : portraits de personnalités, culture, beauté, . Il arrive que les auteurs soient des paparazzi qui préfèrent ne pas être identifiés. Mais, dans la plupart des cas, les supports de presse utilisent des photos cédées "libres de droits" par [link widoczny dla zalogowanych] des maisons de production, à des fins de promotion. Or, souligne Frédéric Buxin, de l'UPP, "la notion "libre de droits" n'est pas légale en France. Le photographe peut à une rémunération s'il le désire, mais son droit moral est inaliénable".
La culture de la gratuité, comme pour la musique, a fait des [link widoczny dla zalogowanych] dég?ts. [link widoczny dla zalogowanych] Sur les sites amateurs comme Flickr, on trouve des [link widoczny dla zalogowanych] images gratuites. Les licences "Creative commons", qui permettent l'utilisation commerciale des images, et les microstocks - banques d'images à bas prix - ont cassé les prix de la photo. Et la tentation est grande de des images sans se la question de l'auteur et du prix.
Pour la concurrence des photos gratuites et réserver l'utilisation du DR aux oeuvres d'auteurs vraiment inconnus, les associations de photographes ont préparé une proposition de loi. Reprenant le rapport d'une mission du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique de 2008, ils proposent qu'une société de gestion des droits d'auteur collecte l'argent correspondant à la reproduction de ces oeuvres orphelines. Mais, aux Etats-Unis et [link widoczny dla zalogowanych] au , deux propositions de loi sur le même sujet, moins favorables aux photographes, ont provoqué la colère de ces derniers, qui craignent de restreints leurs droits d'auteur.
La situation s'est aggravée, récemment, avec la multiplication des mentions DR pour des oeuvres pourtant bien repérées. La célèbre photo de , montrant une jeune fille qui proteste avec une fleur contre la guerre du , en 1967 à Washington, a été publiée par le quotidien Midi libre, en juillet 2009, sous la mention DR. "C'est l'agence Magnum qui m'a alerté. On s'est arrangés avec Midi libre, ils ont [link widoczny dla zalogowanych] payé sans , explique le photographe. Mais je ne peux pas après toutes mes photos !" |
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