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Pour les pessimistes, le fait qu'un lycéen sur deux décroche la mention traduit l'idée que le bac est bradé. Pour les optimistes, que le niveau monte. En fait, les explications sont multiples.
Mais pour le phénomène, il faut sans doute aussi du c?té de la motivation des candidats. Avec un taux de réussite de 85,6 % à l'examen en 2010, une mention est clairement devenu le meilleur moyen de se démarquer. Certains candidats concourent pour la mention, comme une fin en soi.
c?te à c?te ceux qui veulent le bac [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] et ceux qui concourent pour une mention. En 2010, 48,6 % ont affiché ce "petit plus" (à un examen que décroche désormais 65 % d'une génération). En 1987, ils étaient 19,98 %. Entre ces deux dates, la progression a été régulière.
Reste qu'avec la démocratisation du lycée, les enseignants ont changé leur manière de . "On est plus facilement tenté de un 18 sur 20 à une très bonne copie quand certaines sont d'un niveau très faible, que lorsque le niveau du paquet, ou de la classe est plus homogène", explique une enseignante. Ce que Bruno Suchaut, directeur du [url=http://www.fibmilano.it]woolrich outlet[/url] de recherche sur l'éducation de [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister[/url] l'université de , qualifie "d'effet de contraste".
Une question est donc de si une "main invisible" veut démocratiser le bac pour plus vite 50 % d'une génération à un dipl?me [url=https://support.caustic.com/forum/newtopic]hollister Bernard Tapie sest expliqué devant les députés[/url] de l', comme le préconisent les instances européennes ? Ancien recteur, ancien directeur de l'enseignement scolaire, , qui a mis en place cette évaluation des TPE, estime que cette montée [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] des notes est d'abord un "effet indirect et non désiré".
La flambée des notes passe aussi par les consignes de notation au bac. Il est désormais recommandé aux correcteurs d' toute la gamme des notes, de 0 à 20. Durant des années, il a été plus facile d' un 18 sur 20 en qu'en dissertation, où une très bonne [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry sale[/url] copie avait [url=http://www.osterblade.com]moncler outlet[/url] plut?t 15 que 18. Toutefois, même si les correcteurs s'appliquent à les disciplines littéraires et scientifiques de la même manière, la moyenne des résultats des lycéens en philosophie reste la plus basse.
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D'abord, il y a le poids des options facultatives dans la note finale au bac. Jusqu'en 2003, les points obtenus au-dessus de la moyenne étaient comptabilisés une seule fois. Deux décrets de 2002 et 2004 ont changé la donne et, depuis la session 2006, les points de la première option sont multipliés par 2, et même par 3 pour le latin et le grec. Par exemple, une note de 15 sur 20 en latin apporte 15 points d'avance.
"Aujourd'hui, les lycéens travaillent plus pour décrocher des mentions, explique , médiatrice de l'éducation nationale. Ils programment même toute leur année de travail en fonction de cet objectif." Ce changement des mentalités se traduirait donc par l'augmentation du nombre de mentions.
L'année 2003 aura [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour deutschland[/url] été d'autant plus cruciale qu'à la circulaire sur les options qui comptent double s'est ajoutée la prise en compte des travaux personnels encadrés (TPE), ces projets réalisés en temps libre durant l'année de 1re et soutenus devant un jury. Nouvelle aubaine, cette note est multipliée par deux et "en travaillant correctement, les élèves obtiennent assez facilement de bonnes notes", reconna?t , professeur de économiques [url=http://www.worldbike.fora.pl/zawody-lub-maratony,11/barbour-jackets-sandton-apartments-offer-the-best,6482.html#7362]barbour jackets Sandton Apartments Offer The Best[/url] et sociales en lycée. Options et TPE expliquent ainsi la montée de 4 points entre 2002 et 2003, mais pas la croissance de plus de 28 points entre 1987 et 2010.
Reste l'hypothèse optimiste qui voudrait que les candidats au bac deviennent meilleurs au fil des ans. Le chercheur abonde dans ce sens et parle d'un "effet mécanique"."Puisque le vivier d'élèves passant le bac est plus large qu'avant et que les jeunes vont plus longtemps à l'école, il y a mathématiquement plus de chances d' de bons élèves dans les rangs, donc de mentions", explique-t-il.
Faute d' les notes entre les disciplines, les correcteurs d'une même discipline se réunissent après récupération des copies pour des critères d'évaluation communs et d'être plus justes dans leurs évaluations. Mais, pour , directeur général de l'enseignement scolaire, "harmoniser les notes ne signifie pas les relever".
10 % des élèves de terminale scientifique - les plus friands de mentions - l'ont compris et présentent l'option, jugeant ce levier bien commode pour [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] se jusqu'au seuil des 12, 14 et 16 points de moyenne qui ouvrent droit à mention. Plus globalement, 29 % des [url=http://www.osterblade.com]moncler sito ufficiale[/url] élèves de terminale suivent au moins [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry outlet[/url] une option facultative.
"Effet de contraste"
Toutefois, ce que les correcteurs laissent des commissions d'harmonisation montre plus souvent une demande d'indulgence qu'une demande de sévérité. Dans un rapport de [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour jackets[/url] 2009 sur l'état des lieux du baccalauréat, Jacques Legendre, sénateur [url=http://www.sdcqxx.com/guestbook.asp]abercrombi[/url] du Nord, déplore "des barèmes de notation trop souvent formulés dans des termes purement positifs".