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On terminera cette triste liste de doléances par un facteur structurel, lié à un système de soutien vertueux dans son principe mais perverti dans sa pratique. Il faut à cet égard la remarquable contribution de Michel Hazanavicius (, Le Monde daté 5-6 mai) au débat lancé voici quelques mois par la charge de Vincent Maraval dénon?ant le scandale des acteurs fran?ais surpayés. Le réalisateur pointe à juste raison un système où, pour synthétiser sa pensée, les principaux acteurs du film se payent grassement en amont gr?ce au préachat des télévisions, sont enclins pour la même raison à les projets et se désintéressent par voie de conséquence du résultat, aussi bien esthétique que commercial, des films à l'écran.

Il y a plus embarrassant. Une sorte de désinvolture, pour ne pas plus, à l'égard du genre d'une part, du milieu représenté d'autre part. L'idée, ici, que la comédie est une galéjade qui ne nécessite ni travail ni vraisemblance. C'est évidemment tout le contraire : une diabolique mécanique de précision. La conviction, là, que ni les personnages ni le public visé [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] ne méritent quelque chose de plus grand, de plus beau, de plus inventif que les pauvres clichés du populo qui les désignent.
UN CHAPELET DE CO?TEUX NAVETS
UNE GAL?JADE QUI NE N?CESSITE NI TRAVAIL NI VRAISEMBLANCE
Les Reines du ring s'avère un archétype du ratage qui frappe régulièrement les grosses productions fran?aises, et au premier chef les comédies populaires. Ce cas d'école permet du moins d' la cause de ce fléau : c'est l'alliance du manque de sérieux et du défaut de croyance. Voilà des professionnels qui ont pour une fois une idée un peu saugrenue, qui mettent en jeu une équipe pléthorique et de très gros sous pour la réaliser (le devis prévisionnel du film était de 10 millions d'euros), qui passent ensemble des mois à , et qui ne se donnent pas la peine de crédible cette histoire, pire, qui n'y croient pas vraiment eux-mêmes.
Sur le Web :
Quant aux bons films américains, il suffit de Deux filles au tapis (1981), de Robert Aldrich, qui ressort en salles ces jours-ci, pour se qu'une histoire de catcheuses peut être à la fois dr?le, enlevée et touchante.
LES PERSONNAGES SONT DES CLICH?S AMBULANTS
Cela se vérifie simplement. Le scénario du film entrecroise deux fils narratifs. Les histoires personnelles plus ou moins désastreuses de chaque élément du quatuor, et leur réunion dans l'aventure catcheuse destinée à les . Aucun de ces niveaux ne présente le minimum de recherche de complexité dans l'écriture des personnages et de leurs péripéties. Tous les personnages sont des clichés ambulants, tous leurs actes [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] sont convenus, prévisibles. Nathalie Baye campe [url=http://www.achbanker.com/homes.php]www.achbanker.com/homes.php[/url] une femme trompée par son mari, Marilou Berry une mère qui tente de l'amour de son fils, une nymphomane qui cherche l'?me s?ur, une bouchère gothique chtie. Autant d'histoires à peine esquissées, interprétées sans ?me, au service de personnages en [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] papier. Rien ne tient debout. Tout est là pour le décorum.

Film fran?ais de avec , , Audrey Fleurot, Corinne Masiero et André Dussollier (1 h 37).
catcheuses. Pour son casting bigarré, ensuite, [url=http://cgi.www5a.biglobe.ne.jp/~star-amo/cgi-bin/urayybbs/yybbs.cgi]woolrich Italie lentrée en [/url] et la simple idée de Nathalie Baye, Marilou Berry, Audrey Fleurot et Corinne Masiero de la manchette sur un ring contre de vraies catcheuses mexicaines. Quelque chose comme un semblant d'audace soufflait sur ce projet, une promesse d'impertinence et de dr?lerie, quand bien même on pourrait y le décalque d'une vieille formule anglaise : celle des strip-teasers prolétaires de Monty (1997). Hélas, trois fois, mille fois hélas, une heure trente-sept plus tard, il faut sévèrement déchanter.
Il y aurait à ce une certaine injustice à des Reines du ring le seul épouvantail de ce texte. Il n'est hélas [url=http://hkgermanyfans.com/viewthread.php?tid=393770&extra=page%3D1&frombbs=1]louboutin pas cher Show Off Your Creativity With Video Editing Software[/url] que le maillon d'un chapelet de co?teux navets qui comporte, pour s'en à l'année 2013, Turf, de , Des gens qui s'embrassent, de Danièle Thompson, Demi-s?ur, de , Joséphine, d'Agnès Obadia, on en passe et des pires. Il faut donc préciser qu'il n'y a rien ici de personnel contre les producteurs et le réalisateur des Reines du ring, d'autant que l'un d'eux, nommé , est également susceptible de choix autrement audacieux, depuis Steak (2007), de , jusqu'à (2011), de .
LA BANDE-ANNONCE
Trouvera-t-on plus de [url=http://home.jnds.com.cn/home.php?mod=space&uid=194237&do=blog&quickforward=1&id=68697]peuterey outlet Place To Find Cheapest Blackberry[/url] substance du c?té de l'aventure catcheuse ? Pas davantage. Sous la houlette d'un entra?neur sur le retour (André [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php‎]giuseppe zanotti soldes[/url] Dussolier, piégé par son contre-), les quatre filles suivent un entra?nement qui semble d'autant plus bidon que les actrices qui les interprètent s'abstiennent de le moindre risque. Même sentiment de mollesse dans la mise en scène des combats, qui tombe à plat. Là encore, le film manque tragiquement de ce minimum d'engagement sans lequel rien n'existe au . Un film américain aurait du moins travaillé les de catch de manière à les convaincante. Voilà pourquoi le vieil adage de selon lequel un mauvais film américain sera toujours meilleur qu'un mauvais film fran?ais n'a pas [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] pris une ride.
Bien s?r, on pourrait, comme on dit en langage relevé, pisser le mérinos et [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] comme si de rien n'était. Ce [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] serait d'abord, pour un critique [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] encore convaincu de l'utilité de son métier, l'inacceptable, en renon?ant à la magnifique utopie d'un art populaire digne de ce nom. Ce serait également impardonnable, alors même que la comédie populaire fran?aise prouve depuis quelques années qu'elle peut reconquérir des lettres de noblesse. Parlons de Bienvenue chez les Ch'tis, de , [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] d'OSS 117, de Michel Hazanavicius, des Beaux gosses, de , de L'Arnac?ur, de , ou encore d'Intouchables, d' et édano. On trouve ici de l'écriture, du calibrage, de l'esprit, la recherche d'un [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister[/url] ton, une [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] joie qui se communique. Et même beaucoup de spectateurs à la clé. Que demande le peuple ?