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| Joined: 08 Aug 2013 |
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en main leur [link widoczny dla zalogowanych] destin et a ajouté que les enfants démunis d'Afrique ont davantage besoin d' que la grecque. A première vue, la compassion de la directrice du FMI à l'égard des enfants pauvres d' peut para?tre justifiée compte tenu du fait que le FMI a lancé [link widoczny dla zalogowanych] fin 1999 une initiative avec la Banque mondiale visant, à travers plusieurs objectifs - qualifiés d'objectifs du millénaire - à par deux le nombre de pauvres dans le monde d'ici à 2015.
Avant cette initiative et durant une vingtaine d'années, la réduction de la dette ou l'aide financière étaient accompagnées de politiques d'ajustement structurel, imposées par le FMI, dont le co?t économique et était extrêmement sévère pour les pays [link widoczny dla zalogowanych] concernés. Beaucoup d'experts (et de manifestants) des pays en développement et des pays développés ont émis des critiques sur ces politiques d'ajustement. Mais sur le fond, ces critiques paraissent peu crédibles car l'ajustement a bel et [link widoczny dla zalogowanych] bien été réalisé. Dans beaucoup de pays ayant connu des politiques d'ajustement (ou d'ajustement renforcé) soutenues par le FMI, le contr?le des prix a largement faibli, la stabilisation a bien eu lieu, les protections tarifaires et non tarifaires ont fortement baissé, le secteur public a été réduit (emplois, salaires, privatisation...), les [link widoczny dla zalogowanych] taux de change n'ont plus autant été surévalués, les taux parallèles ont été éliminés, les marchés des capitaux largement libéralisés, les marchés du travail flexibilisés. L'économie de marché a gagné du terrain, mais sans de résultats probants quant au niveau de vie des plus démunis. L'ajustement a été réalisé, mais les pauvres sont restés pauvres. Et les pays pauvres n'ont pas décollé. Pourtant, aujourd'hui, ce sont des politiques similaires qui sont appliquées en .
Mais l'échec [link widoczny dla zalogowanych] des politiques antérieures a-t-il entra?né une réelle remise en question du contenu des [link widoczny dla zalogowanych] politiques du FMI??
Techniquement, cette initiative consiste à dans les programmes d'aide des objectifs de lutte contre la pauvreté. Pour bénéficier d'une aide financière ou d'un allègement de leur dette, les pays à bas revenus doivent désormais préparer un Document stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP). Ainsi, [link widoczny dla zalogowanych] le FMI accorde dorénavant une place centrale à la lutte contre la pauvreté et au r?le du pays pauvre dans [link widoczny dla zalogowanych] l'appropriation et l'élaboration de sa . D'un point de vue purement idéologique, c'est un changement énorme. Le FMI passe de politiques d'ajustement structurel imposées aux pays à des politiques de lutte contre la pauvreté élaborées par le pays.
Concernant l'objectif d'appropriation des politiques par les pays pauvres, il est manifeste que la conditionnalité imposée par les DSRP s'oppose à une appropriation effective des politiques. En effet, il est difficile pour les pays concernés de preuve de beaucoup d'originalité dans [link widoczny dla zalogowanych] leurs programmes dès lors que ceux-ci doivent être approuvés par les conseils de la Banque mondiale et du FMI (cette validation étant la condition requise pour l'allègement de la dette et le déblocage de nouveaux prêts). Cela est d'autant plus difficile que l'allègement de la dette est, pour beaucoup de pays, une urgence vitale, et qu'ils ne peuvent donc le risque de leur projet de DSRP rejeté par les IBW. L'imbrication de l'initiative PPTE (pays pauvres très endettés) et des DSRP pose donc un problème d'ajustement de calendrier. ?laborer, dans un cadre participatif, une politique sérieuse de développement et de lutte contre la pauvreté demande du temps, un temps que les impératifs d'allègement du poids de la dette n'aident vraiment pas à .
Actuellement, la majorité des DSRP existants ne fait que , en les recyclant quelque peu, les orientations antérieures. Les DSRP, qui ont remplacé les Documents cadres de politique économique (DCPE), ne constituent bien souvent qu'un reflet déformé des options préconisées par le FMI. Dans leur r?le de prescripteur dans les pays en développement, le FMI continue d' un modèle libéral qui laisse toujours aussi peu de place aux interventions de l'?tat, bien que les limites de l'efficacité des seules forces du marché soient aujourd'hui reconnues.
Finalement, il est probable [link widoczny dla zalogowanych] qu'en 2015 et dans l'indifférence générale, les [link widoczny dla zalogowanych] résultats de cette initiative ne soient que des effacements de dettes suivi du retour à la crédibilité bancaire de pays qui avaient g?ché leurs ressources et leur potentiel, sans que de véritables politiques de lutte contre la pauvreté ne soient élaborées ni menées. En conséquence, le FMI ne semble pas se davantage des pauvres d'Afrique que des Grecs.
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