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Il y a toujours quelque chose de darwinien dans l’évolution de la composition du CAC40. Un mécanisme de sélection naturelle gouverne les entrées et sorties de l’indice phare de la Bourse de Paris. La [link widoczny dla zalogowanych] décision prise, jeudi 6 décembre, par de remplacer Alcatel-Lucent par Gemalto est, de ce point de vue, emblématique.
Cette société de logiciels, spécialisée dans les [link widoczny dla zalogowanych] systèmes [link widoczny dla zalogowanych] d’exploitation sécurisés pour la téléphonie, les passeports électroniques ou les cartes bancaires est le [link widoczny dla zalogowanych] fruit de la fusion en 2006 entre Gemplus et l’ancienne filiale de Schlumberger, Axalto.
? Comment une société [link widoczny dla zalogowanych] inconnue du grand public a-t-elle réussi à se [link widoczny dla zalogowanych] substituer à un poids lourd de la cote comme Alcatel, longtemps [link widoczny dla zalogowanych] considéré comme le fleuron de la technologie fran?aise? En fait, la vraie question serait de [link widoczny dla zalogowanych] savoir comment l’ex-CGE a pu rester aussi longtemps en haut de l’affiche, alors qu’elle n’est désormais que la 91e capitalisation fran?aise et que le titre, qui flirtait avec les 100 euros en pleine bulle Internet au début des années 2000, est maintenant une ?penny stock?, c’est-à-dire une action qui vaut moins [link widoczny dla zalogowanych] d’un euro.
L’indice a toujours [link widoczny dla zalogowanych] eu un peu des airs d’Académie fran?aise: en dessous d’un certain ?ge, il semble impossible de faire partie du club. Entre Saint-Gobain, créée sous Louis [link widoczny dla zalogowanych] XIV et Schneider, héritier [link widoczny dla zalogowanych] en ligne directe des Ma?tres des forges, Gemalto fait un peu figure d’OCNI, objet coté non identifié.
Lorsque celle-ci s’était introduite en Bourse, deux ans auparavant, elle réalisait 400 millions de chiffre d’affaires, soit trente fois moins qu’Alcatel à la même époque. Désormais, le rapport n’est plus que de 1 à 7. Mais en termes de capitalisation, Gemalto pèse aujourd’hui trois fois plus.
On peut continuer à se lamenter sur la descente aux enfers d’Alcatel, qui, pour boucler ses fins de mois, en est réduit à vendre ses brevets technologiques à des banques. Mais ce matin, nous préférons nous laisser surprendre par ce petit vent léger que fait souffler Gemalto sur le CAC 40.
Gemalto n’est pas encore un poids lourd avec ses 6,5 milliards d’euros de capitalisation. Mais la trajectoire – ascendante – est bien plus passionnante [link widoczny dla zalogowanych] que la photographie à cet instant "t".
C’est ce [link widoczny dla zalogowanych] qui est frappant lorsqu’on compare les [link widoczny dla zalogowanych] poids lourds de la cote à Wall Street et à Paris. La première s’est largement renouvelée, notamment gr?ce au numérique. La seconde est ancrée dans la tradition avec ce qu’elle peut avoir de bon et de moins bon. Gemalto n’est pas encore le Google fran?ais, mais son arrivée parmi l’élite a quelque chose de rassurant. |
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