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La disproportion des forces peut en . Au Kosovo, les alliés affichaient 1 000 sorties d'avions par jour, contre cinq fois moins pour les adversaires serbes. Deux avions serbes violant la zone d'exclusion ont été abattus. Six en Bosnie. Mais en Irak, la zone de protection [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] a permis le retour des réfugiés kurdes dans le pays. En Libye, des demandes sont parties des opposants au régime face aux bombardements pratiqués [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry outlet[/url] sur les foules de manifestants.
Quand les Américains parlent [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] de "kill boxes" – des zones dans lesquelles tout ce qui entre est abattu, contrairement au principe de discrimination [url=http://www.ktbruce.co.uk/hollisteroutlet.php]hollister outlet[/url] du droit de la guerre –, les Fran?ais répugnent à [url=http://www.ktbruce.co.uk/hollisteroutlet.php]hollister[/url] ce terme. En Bosnie, le commandement et le contr?le, doublé entre l'ONU et la décision nationale, a créé une pagaille, selon les pilotes qui ont participé à l'opération. A d'exemple, la France n'a jamais autorisé le tir sur des hélicoptères, quand bien même le commandement de l'opération le lui ordonnait. En Irak, les pilotes américains et britanniques pouvaient sur un avion hostile après autorisation d'une seule autorité ; les Fran?ais devaient un double feu vert.
En Bosnie et au Kosovo, c'est une résolution de l'ONU qui en a défini les modalités, dans le cadre de l'article VII de la Charte des nations unies qui autorise le recours à la force. La résolution définit alors une zone géographique, la nature des avions concernés, et des règles pour la force en cas de violation.
Il convient d'abord de définir un périmètre géographique au-dessus de l'Etat belligérant ; c'est un premier sujet politique, difficile, de discussion internationale. Puis il faut établir la dureté de [url=http://www.fibmilano.it]woolrich outlet[/url] la mesure [url=http://www.fibmilano.it]woolrich[/url] : est-ce une exclusion complète ou pas ? Vise-t-elle les avions de chasse du pays, ses hélicoptères militaires ? Inclut-elle les avions civils, au risque d'étouffer l'économie de la région? En Bosnie, des avions [url=http://meimoku.co.jp/cgi-def/admin/C-002/keiji/visit/main.pl?PAGE_NUM=1%20[PLM]barbour deutschland La maladi[/url] civils étaient autorisés à parmi les avions de la coalition, en zone d'exclusion, une situation très complexe.
Les "no-fly zones", selon le jargon militaire, sont devenues un instrument commun pour des Etats ou des groupes commettant des crimes contre l'humanité. Elles sont même l'objet d'exercices pour les ées de l'air, notamment dans le cadre de l'. Dans le passé récent, elles ont été utilisées en Bosnie, au , en . Une zone d'exclusion avait été suggérée par les Américains au Darfour, proposition restée sans suite.
Il faut ensuite s' sur des systèmes pour , les avions ("douteux", "suspects", "hostiles") et, enfin, les . Au Kosovo, ce sont six escadrons de cinq avions de chasse qui ont volé, 24 heures sur 24, pendant 78 jours. Sans les ravitailleurs américains, Fran?ais et Britanniques n'auraient pas pu ce niveau d'engagement.
La difficulté est ensuite de s' concrètement, entre alliés, sur les "règles d'engagement" en cas de violation de la zone. Pour les aviateurs, ces règles sont graduées : dialogue radio, tirs de semonce... Mais les divergences sont nombreuses entre armées.
, l'une est ?prement débattue : l'établissement d'une "zone d' aérienne" au-dessus de la . Des discussions ont eu lieu lundi [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] 28 février à ce sujet parmi les membres du Conseil de [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister[/url] sécurité de [url=http://asobist.com/cgi-dir/bbs/joyful.1.cgi/joyful.1.cgi]abercrombie soldes Bruno Le M[/url] l'ONU, mais la décision n'est pas prise.
Etablir une zone d'exclusion aérienne demande des moyens [url=http://higurashi.org/bbs/joyful.cgi]hollister outlet A Time Perio[/url] considérables, car sa crédibilité se joue sur sa permanence nuit et jour : elle réclame des avions de chasse nombreux, des ravitailleurs en vol, des systèmes de détection. Il faut des radars au sol ou, si ce n'est pas possible (ce serait le cas libyen), des avions de surveillance de type Awacs. Seuls trois pays en disposent principalement : les Etats-Unis, le et la France.
Tout ou partie du ciel libyen serait interdit de vol, soit pour empêcher les avions militaires de Kadhafi de le peuple (y compris par des armes chimiques), soit pour les embargos décidés par la communauté internationale. Cette mesure de restriction de souveraineté, très lourde et complexe à en ?uvre, serait un geste fort. Mais elle divise. Au Conseil de sécurité de l'ONU, les Russes s'y opposent.
En Irak, à l'issue de la guerre [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] du Golfe, les Etats-Unis, la Grande- et la France avaient pris une décision plus contestée au plan du droit , car adoptée hors du chapitre VII. Le secrétaire général, , s'y était opposé. En vue de la protection des populations kurdes et chiites, les trois pays avaient [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] décidé de deux zones d'exclusion successives, en 1991 et en 1992 : la première au nord du 36e parallèle, protégeait notamment la région de Mossoul ; la seconde, au sud du 32e parallèle, incluait Bassorah. Le gouvernement irakien a toujours contesté cette atteinte à sa souveraineté. Et en 1996, quand les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont décidé d'étendre la [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour.co.uk[/url] zone sud jusqu'au 33e parallèle, la France s'est dissociée de l'opération. "Ces le?ons ont été retenues et dans le cas libyen, il serait inimaginable qu'il n'y ait pas de résolution de l'ONU", estime un expert militaire. |
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