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Huit millions, c'est certes [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie and fitch[/url] beaucoup moins [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister uk[/url] que les [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] 30 millions d'insectes stockés dans le b?timent [url=http://www.buynflticketsonline.com]Cheap NFL Tickets[/url] d'entomologie situé à quelques pas de là, rue Buffon, mais on trouve, ici, les espèces les plus volumineuses : 36 000 mammifères et oiseaux naturalisés occupent la moitié du volume de la zoothèque. Au total, le site abrite la quasi-totalité des spécimens de poissons, de reptiles, d'amphibiens, des arthropodes terrestres, des invertébrés marins - dont la totalité des coraux - et environ un tiers des collections de mammifères et d'oiseaux appartenant au Muséum.
et son équipe dans la baie de Madang, en Papouasie-Nouvelle-, lors de l'expédition de l'automne 2012, iront la salle des mollusques marins dans la zoothèque souterraine du Muséum national d'histoire naturelle à Paris.
Chaque année, 20 000 à 30 000 mollusques marins, dont la taille ne dépasse pas en moyenne 8 mm, se font une place dans les 10 000 tiroirs des rayonnages métalliques où cohabitent dans un ordre quelque peu aléatoire les collections historiques d'Adanson (XVIIIe siècle), conservées dans de dr?les de petites bo?tes fabriquées dans des [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour outlet[/url] cartes à , et d'Orbigny (XIXe siècle) ; celles héritées des grandes navigations de L'Astrolabe ou de La Zélée, ou encore de pauvres familles "orphelines" à propos desquelles , [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] assistant de conservation de la collection de mollusques au Muséum, reconna?t qu'"il y a bien longtemps que personne n'a mis son nez dedans". Au milieu de ces millions de coquillages se distinguent sans peine quelques monstres que leur esthétique exceptionnelle destine aux expositions pour le grand public.
Ils sont les seuls, avec quelques visiteurs privilégiés, à les grilles du sanctuaire. Le gardien ne doute pas qu'il soit un trésor : "Ici viennent des chefs d'Etat", confie-t-il avec fierté.
10 000 TIROIRS DES RAYONNAGES
Dans les autres salles, ce peuple souterrain a été soigneusement rangé dans de grandes armoires métalliques qui se déplacent le long de rails au gré de la curiosité et des besoins. Un coup de manivelle, et voilà la des ours bruns qui appara?t, un ours du , un autre d'Amérique, un grizzli... Un peu [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] plus loin, un tigre mal en point se campe sur ses 200 kilos.
Un autre tour de manivelle, et voilà les antilopes d', puis les primates, installés dans de facétieuses positions... Dans cet extraordinaire défilé se faufilent des spécimens affublés d'une petite étiquette rouge qui ne peuvent échapper à l'oeil avisé des initiés.
36 000 MAMMIF?RES ET OISEAUX NATURALIS?S
?Année après année, il faut ainsi trois mètres cubes supplémentaires pour ces seuls invertébrés. Un volume bien moins dérisoire qu'il ne para?t de prime abord. Car il y a longtemps que la zoothèque imaginée en 1986 pour toutes les collections de la Galerie de zoologie - aujourd'hui devenue la Grande Galerie de l'évolution et située juste au-dessus - "craque". Quelque huit millions d'animaux y ont trouvé refuge lors de ce grand déménagement, destiné à à l'illustre établissement parisien un lieu d'exposition digne de son rang et de son temps.
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Dans le dédale de couloirs gris plus semblable à un sinistre parking qu'à un haut lieu de , le silence qui règne ne fait pas écho à cette bataille qui se joue en surface. La température maintenue à 15 oC finit de conférer au lieu son atmosphère de sarcophage où sont tenus au secret les précieux spécimens rapportés par les naturalistes fran?ais de leurs lointains voyages. Le lieu est hautement sécurisé, tant en raison de la valeur des collections que du risque sanitaire lié à la présence de grosses quantités d'alcool pur au coeur de Paris.
PR?CIEUX SP?CIMENS
Ces "types" qui servent de référence à la communauté des naturalistes ne quittent plus Paris depuis quelques [url=http://www.ggfabu.com/thread-3059934-1-1.html]barbour uk Au football, lItalie attend les scandales pour gagner[/url] années. "Trop fragiles, trop précieux", constate M. Cuisin. Mais ils peuvent être consultés, comme l'ensemble du fonds. Environ 160 chercheurs fran?ais ou étrangers [url=http://home.qzmsh.com/space.php?uid=37359&do=blog&id=334383]Cheap NFL Tickets Du Mac à liPad, limagination au[/url] travaillent à la zoothèque chaque année, pour quelques journées ou quelques mois, sur les collectes issues des dernières explorations ou sur les collections historiques.
Derrière une cloison de verre, on croise ainsi le regard d'un canard du Labrador, d'un loup de Tasmanie. [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler homme[/url] Le premier petit chimpanzé rapporté du aux alentours de 1740 trouve aussi sa place aux c?tés d'autres pièces jugées particulièrement fragiles par les conservateurs, comme les premiers herbiers de poissons réalisés par le naturaliste au milieu du XVIIIe siècle... "Il y a ici quelques prémices de notre histoire naturelle", témoigne Jacques Cuisin en gratifiant généreusement le [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] visiteur de moult anecdotes.
"Il faudrait 25 % de superficie en plus. On garde tout depuis 1793 [date de création du Muséum] ", résume , responsable du lieu. Mais à l'heure des restrictions budgétaires et vu le prix du mètre carré parisien, inutile de rêver : la pénurie d'espace va . D'autant que, depuis le début des années 2000, l'utilisation du séquen?age moléculaire pour répertorier les espèces a créé de nouveaux besoins. "Nous pouvons trois modes de conservation pour un seul spécimen : à sec, dans l', et sous forme d'échantillon d'ADN séquencé, explique M. Maestrati. On ne pourra pas longtemps comme ?a."
L'accès à chacune des salles est commandé [url=http://www.mq48.com/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=16596&fromuid=421]barbour uk La ligne Sarkozy a fait sortir la France du relativisme et de ses l[/url] par un code secret, et [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] la vigilance redouble à l'approche de la salle dite "du dodo". Dans cette pièce exigu? sont conservées, à l'instar du grand oiseau endémique de l'?le Maurice, les espèces disparues.
A une quinzaine de mètres sous terre, dans un univers de béton coulé au milieu des années 1980, la pièce 26 CG ne diffère pas des dix-sept autres salles de 70 mètres de long sur 30 mètres de large où s'accumulent sur trois niveaux près de trois siècles d'histoire et de découvertes, mais elle est l'une des rares à être encore animée par [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler outlet[/url] une intense activité.
L'émotion est alors à son comble. Ce signe coloré - choisi par les plus hautes instances scientifiques chargées d'établir les codes d'une nomenclature internationale - permet de le premier spécimen d'une espèce à été décrit. Parmi eux, le grand panda, découvert en 1869 au Tibet par le père , est un des plus imposants.
EXTRAORDINAIRE D?FIL?