xyrva0h5 |
Posted: Mon 14:04, 14 Oct 2013 Post subject: jordan Des avions pour Alep ! |
|
Et puis rien n'interdit aux chefs de file de la coalition qui enverra ses avions de la liberté Homs, Houla ou Alep d' leur initiative de demandes de garanties quant à la nature du [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] futur Etat et au statut qui y sera réservé aux minorités confessionnelles. [url=http://www.jeremyparendt.com/jimmy-choo.php]jimmy choo chaussures[/url] De telles garanties ne sont jamais des assurances, bien s?r. Mais le précédent libyen, là aussi, fait jurisprudence et foi. Car on y a bien vu comment un Occident ami, secourable, libérateur, a eu son mot à dans de l'après-Kadhafi.
"LE VETO RUSSE ET CHINOIS EST UN ALIBI"
Refus du terrorisme, réduction de la tentation islamiste, victoire électorale des modérés, évitement, enfin, de la vendetta généralisée : c'est le signe d'un peuple m?r que l'épreuve des combats a grandi, anobli, libéré d'une part de ses démons, éclairé ; mais c'est aussi le fruit d'une fraternité d'armes inédite entre une jeunesse arabe et des aviateurs et [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] responsables européens qui apparaissaient comme les amis, non des tyrans, mais des peuples. Le souci de cette fraternité serait, si nécessaire, une autre raison d' sans le de protection des civils de Syrie.
3. Quel type d'intervention ? Et quels "buts" – au double [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] sens, de buts de guerre (Ziel) et de buts politiques (Zweck) qu'a le mot chez Clausewitz – pour cette mission de protection des civils syriens ? La mauvaise foi, dans ce débat, étant sans limite, beaucoup font semblant de qu'il s'agit d' au casse-pipe, comme en , des bataillons de fantassins. La réalité n'est pas celle-là. C'est celle, d'abord, d'une "no fly zone" imposée depuis les bases otaniennes d'Izmir et Incirlik, en , et empêchant les avions de Bachar Al-Assad de les femmes et les enfants d'Alep.
Assad, lui, est au ban du monde arabe. Il a été suspendu très t?t, ce qui ne fut pas le cas de Kadhafi, de ses instances et organisations. Il est détesté en Afrique. Redouté en . Et il a surtout, à Ankara, un ennemi déclaré, doté d'une ée puissante, elle-même intégrée à l' et qui a deux raisons, au moins, de en avec lui : sa rivalité ancestrale avec l' qui, elle, soutient Assad ; et la crainte de cette guerre, en se prolongeant, les velléités sécessionnistes de sa minorité kurde qui prendrait modèle sur les Kurdes syriens en train, de l'autre c?té de la frontière, de conquérir, les armes à la main, une autonomie de fait...
C'est celle, ensuite, d'une "no drive zone" interdisant, toujours depuis les airs, à ses divisions blindées de se déplacer de ville en ville et d'y , elles aussi, la terreur. C'est la proposition qatarie d'instauration de "no kill zones", sanctuarisées par des éléments de l' syrienne libre (ASL) équipées en armes défensives. Et c'est l'idée turque, enfin, de "buffer zones", au nord du pays, offrant un refuge aux civils qui fuient les combats. Une gamme échelonnée de mesures faisant au [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie pas cher[/url] dictateur que le monde ne tolère plus cette boucherie. Et un scénario assez voisin, au fond, de celui qui fut imaginé, dans les premières semaines, par la coalition anti-Kadhafi et que seul le jusqu'au-boutisme suicidaire du "Guide" fit déborder de ses buts initiaux.
"DEMANDER DES GARANTIES QUANT ? LA NATURE DU FUTUR ETAT"
Alep aujourd'hui, c'est Benghazi hier. Les crimes qui s'y perpètrent sont ceux dont Kadhafi mena?ait la capitale de la Cyréna?que avant l'intervention. Et nul ne comprendrait que, ce que l'on a fait là pour empêcher un crime annoncé, on refuse de le ici, non plus pour l'empêcher, mais pour l'arrêter alors qu'il a déjà commencé... Question de cohérence. C'est-à-dire de logique. C'est-à-dire, comme disait mon ma?tre Georges Canguilhem, cet historien des qui fut aussi une figure de la France libre et qui aimait à se [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] définir comme "résistant par logique ", question de et de morale. oblige.
Que Bachar Al-Assad soit aussi fou que Kadhafi, qu'il soit prêt, comme lui, à jusqu'au viva la muerte, c'est une possibilité, bien s?r – mais ce n'est pas l'hypothèse la plus plausible et c'est la raison pour laquelle ce plan en plusieurs étapes, cette action graduée, dosée, et se gardant de tout de suite aux extrêmes, pourraient être de nature à céder le régime. Assad est un tigre de papier. Il est fort de notre faiblesse. Que les amis du peuple syrien montrent leur résolution, qu'ils donnent des signes tangibles de leur capacité à et il préférera l'exil au suicide.
Assad est plus isolé que ne l'était Kadhafi. Et la coalition venant au secours de ses victimes serait à la fois plus nombreuse, plus facile à en place et à peine moins puissante que celle que composaient, presque seules, avec l'appui logistique des Etats-Unis, la Grande- et la France.
6. Le risque d'embrasement ? Et si l'implication croissante de l'Iran dans le dossier ne constitue pas un élément de dangerosité supplémentaire, qui n'existait pas avec la Libye ? Oui, sans doute. Mais le raisonnement peut s'. Et ce que l'on découvre, en effet, de la force du lien entre Bachar Al-Assad et Mahmoud Ahmadinejad, ce que l'on soup?onnait mais qui se dé et pour l'un et pour l'autre, de cet axe, devrait deux sentiments.
5. Quel r?le pour la France dans ce contexte ? Et, au-delà de la France, pour l' ? Celui (toujours nécessaire, les pièces du dispositif semblent prêtes à s'embo?ter) de l'initiateur, du facilitateur, de l'architecte. La France a une grande voix. Elle jouit, dans la région, du prestige que lui vaut son action en Libye. Elle a des liens historiques avec le pays du sur l'Oronte et de ce que l'on appelait, jadis, le Levant.
Question de droit, cette fois. Amendement du droit quand ses formes positives sont en contravention avec l'exigence du droit naturel et de [url=http://jukucho.dyndns.biz/cgi-bin/joyful/joyful.cgi]moncler Botox, The No-Surgeon[/url] la . Le veto russe et chinois n'est pas un argument, c'est un alibi. C'est l'alibi de ceux qui, secrètement, comptent que Bachar Al-Assad soit assez fort pour écraser l'insurrection et nous décharger de nos remords. A lui, le bain [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] de sang. A nous, les larmes de crocodile.
Et le hasard des calendriers fait qu'elle a, pour deux semaines encore, la présidence tournante du Conseil de sécurité de l'ONU. On comprendrait mal, dans ces conditions, que le président de la République, nouvellement élu et jouissant, pour cette raison, d'une autorité morale inentamée, n'utilise pas les ressources que lui offre la situation. Et il serait navrant de ne pas tout en ?uvre pour h?ter la formation de cette grande alliance qui, seule, fera , puis , celui que le ministre des , Laurent Fabius a, plusieurs fois, qualifié de "bourreau de son propre peuple". les énergies, fédérer les volontés convergentes mais diverses, les hésitants, décourager les défaitistes et en , déjà, à la conscience de chacun et du monde depuis cette tribune unique que serait un Conseil de sécurité convoqué en urgence [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] et au niveau des ministres des Etats membres – tel pourrait être le r?le, dans les jours [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] qui viennent, d'une fran?aise rompant, comme en Libye, avec le "védrino-juppéisme".
1. Faut-il ? Et la "responsabilité de protéger", qui est la version onusienne de l'antique théorie de la guerre juste, s'applique-t-elle à la situation ? La réponse est oui. Inconditionnellement oui. Ou, plus exactement, elle ne peut être que oui pour ceux qui estimèrent, en 2011, qu'elle s'appliquait au cas libyen. La cause est juste. L'intention est droite. Ce sont les Syriens eux-mêmes qui – paramètre essentiel – appellent à l'. Les recours politiques et diplomatiques, les tentatives de médiation, ont tous été épuisés. Et les dommages causés par une opération de sauvetage des civils seront, quoi qu'il arrive, moindres que ceux des canons à longue portée "urbicidant" les villes insurgées.
Mais la communauté internationale, d'abord, n'est pas sans ressource face à des situations de cette sorte, et l'on peut très bien , pour cette Syrie de l'après-tuerie, une formule semblable à celle qui, au , empêcha que l'on s'en pr?t aux Serbes restés sur place et qui, ici, mandaterait une force onusienne, ou simplement arabe, veillant à la reconstruction civique du pays.
"ASSAD EST D?TEST? EN "
7. L'après-Bachar Al-Assad, enfin ? Et le sort des minorités, en particulier chrétiennes, que manipule l'ancien régime et dont il voudrait qu'il fut le protecteur historique ? La question est capitale. Et tout est possible – même le pire... – dans un pays ruiné, chauffé à blanc par la violence et où chaque jour ajoute son lot de désolation, de rage impuissante, de quête du bouc émissaire et, donc, de règlements de comptes.
, le martyre des civils canonnés par ses soudards) appelle plusieurs sortes de questions que la trêve estivale ne doit pas de – les dictateurs, eux, ne prennent pas de vacances !
Et puis c'est celle qu'a indiquée, le 30 mai, à propos, cette fois, de la elle-même, l'ambassadrice des Etats-Unis auprès du Conseil de sécurité, Susan Rice, s'exprimant après une audition de Jean-Marie Guéhenno, adjoint de Kofi Annan, qui commen?ait déjà de acte de l'échec de sa médiation : "La communauté internationale, l?cha-t-elle, risque de n' bient?t d'autre choix que d' une action en dehors du cadre du plan Annan et de l'autorité du Conseil." En dehors de l'autorité du Conseil ! La propre ambassadrice américaine !
4. Qui pour cette intervention ? Et, concrètement, quelle force ? C'est là que les situations syrienne et libyenne diffèrent – mais pas, là non plus, dans le sens que l'on croit. Kadhafi, contrairement à ce qui s'écrit, disposait d'appuis solides dans la région. Et la Ligue arabe elle-même qui fut, certes, la première à évoquer une "no fly zone" le fit du bout des lèvres et non sans le sentiment, très vite, d'être effrayée de sa propre audace.
L'effroi, d'abord, à l'idée que cette révolte antirégime aurait pu un, deux, cinq ans plus tard, dans un monde où l'allié iranien aurait atteint ce fameux seuil qui est son objectif : chantage maximal, alors ; prise d'otages, sans réplique, de la communauté internationale ; et, pire que l'embrasement, la possibilité de l'apocalypse. Et puis la détermination à de la situation pour d', voire de en son maillon faible, cet "arc chiite" qui, parti de Téhéran, va jusqu'aux Iranosaures du Hezbollah en passant par Damas et, dans une moindre mesure, Bagdad : à Alep, ce sera [url=http://movie.5see.com/forum.php?mod=viewthread&tid=261407]louboutin Nouvelles violences en Syrie[/url] – et c'est l'essentiel – une guerre contre les civils [url=http://www.wfheating.com/E_GuestBook.asp]nike air j[/url] qui a déjà fait plus de 20 000 morts ; mais l'intérêt bien compris des nations faisant, une fois n'est pas coutume, bon ménage avec le souci de l'humanité et des crimes commis contre elle, ce sera aussi au c?ur, avant qu'il ne soit trop tard, ce triangle de la haine qui menace la région et, au-delà de la région, le monde. Non pas l'embrasement, mais la réduction du risque d'embrasement. Non pas la guerre, mais le refroidissement de la centrifugeuse où se préparent les guerres de demain.
2. Comment ? Et comment, en particulier, le veto [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler outlet[/url] russe et chinois ? La réponse n'est pas si [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister pas cher[/url] compliquée que le prétendent ceux qui sont résolus, d'avance, à ne rien . C'est celle donnée, le 11 [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] mars 2011, par l'ex-président aux représentants du Conseil national de transition (CNT) libyen demandant ce qui se passerait si la France n'emportait pas l'adhésion du Conseil de sécurité : "Ce serait un grand malheur, avait-il répondu ; et il faudra tout pour éviter d'en là ; mais si nous n'y parvenons pas, alors, il conviendra, avec les organisations régionales concernées (, ), de sur pied une instance d'encadrement substitutive qui permettra tout de même d'." |
|