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Posted: Tue 16:58, 08 Oct 2013 Post subject: lancel Le Berlin alternatif en deuil de son temp |
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Des expertises réalisées pour les squatteurs ayant confirmé la solidité de l'édifice, ceux-ci furent autorisés à [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] y . Une centaine d'artistes [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] prennent rapidement possession de la trentaine d'ateliers et de la cour attenante, créent un thé?tre, un , un café. Le lieu devient branché. On y voit des pièces spectaculaires comme un Mig 21 démonté ou des semblant de terre. On y croise des stars comme la chorégraphe Sasha Waltz. [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] Un occupant aura une carrière internationale : le Néerlandais Tim Roeloffs, repéré par la créatrice de .
Construit au début du [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie soldes[/url] XXe siècle, [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] celui-ci abrite d'abord une galerie marchande puis un hall d'exposition de l'entreprise AEG. Réquisitionné par les nazis, l'immeuble sert de de détention, notamment de prisonniers de guerre fran?ais, avant d'être partiellement bombardé. Après-guerre, le régime est-allemand y installe des activités syndicales et culturelles puis envisage de détruire l'immeuble, menacé d'insalubrité dans les années 1980.
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"C'est de l'art que l'on vole sous protection policière", a improvisé ce presque quinquagénaire aux longs cheveux grisonnants, avant de s'éclipser. Depuis un dernier jugement prononcé en juin, l'expulsion était inévitable. Déjà, l'eau et l'électricité étaient coupées, et l'accès à la plupart des pièces de cet immeuble de cinq étages interdit aux visiteurs. Peu à peu, les artistes s'étaient d'ailleurs lassés des querelles au sein de l'association qui gérait le squat. Des rivalités exacerbées par les primes de plusieurs dizaines de milliers d'euros promises par le propriétaire, la HSH Nordbank, à ceux qui quittaient les lieux.
Si la banque a le droit pour elle, les artistes ont le public de leur c?té. Quatre cent mille visiteurs grimpent chaque année les escaliers sombres de Tacheles, histoire de les oeuvres mais surtout de quelques instants dans le Berlin underground d'après 1989. Mais ce succès causera la perte [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant sneakers[/url] de Tacheles. Succombant aux sirènes du commerce - les stands de cartes postales ou de colifichets en témoignent -, le squat se banalise peu à peu. Exactement comme la ville qui l'entoure. D'où l'indifférence des milieux culturels berlinois à l'égard de cette expropriation. Même l'extrême gauche, qui met habituellement un point d'honneur à ne un squat qu'après une bataille rangée contre les forces de l'ordre, était absente.
Signe des temps : la galerie C/O est également menacée. Alors que le contrat de location qui la lie au propriétaire [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler[/url] - un fonds d'investissement israélien - expire le 31 décembre et que ce dernier veut les lieux en h?tel de , la galerie n'a pour le moment aucune solution alternative, car la mairie est revenue sur une promesse d'hébergement. Une situation rendue encore plus complexe par la vente inattendue des murs à un nouvel investisseur, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] Biotronik, une société spécialisée dans les médicales qui garde le silence sur ses projets immobiliers.
Le transfert de la capitale de Bonn à [url=http://www.xiangyanggx.jcy.gov.cn/guestbook.asp]hollister[/url] Berlin et l'incroyable dynamisme de cette ville dans les années 1990 ne pouvaient évidemment pas être sans conséquences sur ce terrain situé à l'intersection de deux [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] artères importantes : la , grande avenue marchande d'avant-guerre, et l'Oranienburger Strasse, où la "nouvelle synagogue", [url=http://cgi.www5d.biglobe.ne.jp/~riding/aska/aska.cgi/%3E]abercrombie soldes Deux ex-em[/url] détruite pendant la guerre puis sous le communisme, rouvre en 1994. Dans cette même rue, en 2000, une galerie de photos, C/O, s'installe dans les locaux de l'ancienne poste de Berlin, rendant le quartier encore plus attractif. Dès 1998, un homme d'affaires, [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] Jagdfeld, rachète le Tacheles gr?ce à un prêt de la HSH Nordbank. Il autorise cependant les artistes à y dix ans, ne leur réclamant qu'un deutschemark symbolique de loyer mensuel. Les projets de Jagdfeld échouant, la HSH Nordbank se retrouve, en 2007, propriétaire des lieux, dont la valeur est aujourd'hui évaluée à 35 millions d'euros... à condition d'être vides.
Au premier étage de Tacheles, sur le rebord d'une fenêtre désormais murée, un singe et un pingouin en pl?tre regardent tristement les passants. Au cou du premier, un écriteau : "Where shall [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] we go now ?" ("Où va-t-on maintenant ?"). [url=http://www.mnfruit.com/abercrombie.php]abercrombie[/url] Bonne question.
L'intervention de la n'aura pas donné lieu à résistance. En cet après-midi du 4 septembre, on cherche en vain les traces d'une présence policière devant le numéro 53 de l'. Seuls quelques chaises en piteux état, un vieux frigo et deux présentoirs de cartes postales attendent d'être ramassés par la voirie. Hormis quelques irréductibles qui occupent toujours la cour, la quarantaine d'artistes encore présents par intermittence dans le b?timent sont partis. Même , ce Biélorusse dont les immenses peintures psychédéliques ne laissaient personne indifférent et qui était l'un des piliers de Tacheles, a d? s'y résoudre. Dans son éternel blouson de motard, la figure de proue du mouvement, l' Reiter, a officiellement remis les clés à l'huissier devant quelques dizaines de badauds, de punks, de compagnons de route et [url=http://yeyeso.com/showtopic-803526.aspx]hollister sale Quickly Techniques To Better Realize Italian[/url] de journalistes restés silencieux.
Néanmoins, qui aurait pensé que ce lieu squatté trois mois après la chute du Mur allait plus de vingt ans ? A l'époque, des artistes venus de l'Est et de l'Ouest avaient investi ce b?timent délabré pour s'y en toute liberté. Nom de leur utopie : Tacheles ("s'expliquer" en yiddish). Ce faisant, ils allaient un immeuble qui aurait d? être démoli deux mois plus tard.
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