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hjghermf
Posted: Sat 19:24, 07 Sep 2013
Post subject: cheap nfl jerseys Prochaine maternité à 65
Nogent-le-Rotrou, envoyée spéciale.
Cette nouvelle organisation con?ue pour elles par les autorités sanitaires ne va pas sans mal. Au quotidien, entre les voeux pieux et la réalité, il y a un gouffre. La condition des femmes enceintes s'est indéniablement dégradée. Elles sont aujourd'hui contraintes à plus d'une heure de route, pas toujours dans les meilleures conditions - l'hiver est parfois brumeux dans le Perche - [url=http://www.orlando-apts.com/nfljerseys/]cheap nfl jerseys[/url] pour rallier l'établissement le plus proche. Logiquement, depuis que la maternité de Nogent-le-Rotrou est rayée de la carte, les couacs se sont multipliés. Revue de détails : ? Entre la fermeture, en juin 2003, et octobre-novembre de la même année, nous avons recensé une cinquantaine d'incidents. Des accouchements à domicile, dans le camion des pompiers, sur les parkings de supermarché ?, explique Franck-Olivier Besson, membre du comité de défense de la maternité. Phénomène inédit, les urgences de l'h?pital ont vu débarquer, jusqu'à plusieurs fois par semaine, des femmes sur le point d'accoucher. Pire : un décès s'est produit, en février dernier. ? Une femme enceinte en détresse avait besoin d'une césarienne en urgence. Son bébé était en souffrance. L'hélicoptère a été appelé du Mans. L'enfant est mort in utero pendant le transfert ?, se souvient-il.
? l'époque, les autorités sanitaires voulaient à toutes fins conserver la maternité de Nogent-le-Rotrou, pour compenser les nombreuses fermetures qui s'étaient succédé dans la région. Pourtant, aujourd'hui, le vieux b?timent décrépi qu'elle occupait, à deux [url=http://www.orlando-apts.com/nfljerseys/]www.orlando-apts.com/nfljerseys/[/url] pas du centre-ville, héberge un centre périnatal de proximité, qui sera officiellement inauguré en février prochain. Les femmes enceintes y préparent leur accouchement, sous la houlette de deux sages-femmes qui se relaient auprès d'elles. Pour les échographies réglementaires, les rendez-vous avec un gynécologue sont possibles. Mais difficiles à obtenir, de l'avis général : les praticiens viennent de Chartres. Dans tous les cas, les femmes doivent désormais donner naissance à leur progéniture à Chartres, à 65 kilomètres de là. Ou au Mans, si elles préfèrent. La distance est à peu près la même.
L'ARH, elle, coupe court aux reproches et aux interprétations. D'une part, ? concernant les incidents soulevés par le comité de défense, rien n'indique que la présence d'une maternité à Nogent aurait changé quoi que ce soit ?, déclare tout de go Alain Debetz. ? Il y a toujours une part incontournable d'accouchements à domicile ou dans le camion des pompiers ?, complète-t-il. Le secrétaire général reconna?t des loupés, mais les met sur le compte d'une période de rodage. Du passé, selon lui : ? Sur le plan des procédures, les choses sont désormais calées ?, assure-t-il. ? Les femmes [url=http://www.waterhouselab.com/doudounemoncler/]doudoune moncler[/url] savent qu'au moindre problème, elles doivent s'adresser à la maternité où elles doivent accoucher. [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] Les urgences sont systématiquement dirigées vers les centres de référence. ? Une vue contestée : ? Il y a encore des accidents, mais tout est fait pour que cela ne se sache pas. C'est devenu tabou. Je constate simplement que le SMUR circule beaucoup entre Nogent et Chartres. Il ne faut pas laisser entendre qu'il ne se passe plus rien de grave ?, alerte Franck-Olivier Besson. Le Dr Willy Decraemere note qu'il n'y a tout bonnement plus d'informations disponibles : ? La prise en charge des femmes enceintes dépend main- tenant totalement de Chartres, nous sommes hors circuit. ? Lui craint encore des événements périlleux : ? L'h?pital n'est pas à l'abri d'une situation extrême, où il faudra intervenir, au moins pour sauver la mère. ? [url=http://www.waterhouselab.com/chaussuredefoot/]chaussure de foot[/url] Le comité d'action pour la réouverture de la maternité tente de recueillir des informations par ses propres moyens. Il va diffuser un questionnaire auprès des femmes, pour évaluer la qualité de la prise en charge de leur grossesse, et recueillir des témoignages. Le temps presse : ? La maternité figure dans le schéma régional d'organisation des soins (SROS) jusqu'en 2005, mais après ? ? s'interroge Franck-Olivier Besson. Willy Decraemere espère qu'à moyen terme, la politique de concentration de l'offre de soins va trouver ses limites. ? C'est une telle erreur de fermer toutes ces maternités ! 90 % des grossesses sont normales, pourquoi les envoyer dans des accouchoirs ? Cela me révolte sur le plan des principes. ?
C'est l'évidence. ? Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), 6 000 habitants, et une myriade de communes rurales alentour, la maternité avait sa place. Elle accueillait, sur un bassin de 50 000 habitants, 400 accouchements par an, au-delà du minimum de 300 fixé par les décrets de 1998 pour maintenir une structure. Il y a quelques années, ? l'agence régionale d'hospitalisation [ARH] allait jusqu'à dire que nous avions un potentiel de 700 à 750 accouchements ?, se souvient Jean-Christophe Talon, responsable de l'union locale CGT, instigateur du comité d'action pour la réouverture de la maternité.
La sécurité sanitaire a pourtant été l'argument choc [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] de l'ARH pour en finir avec la - maternité de Nogent-le-- Rotrou. Suite à la mort d'un nourrisson, début juin 2003, une enquête diligentée en urgence par l'ARH et la DDASS avait abouti à la suspension immédiate de la maternité. ? Nous avions constaté des dysfonctionnements majeurs ?, explique Alain Debetz, secrétaire général de l'ARH. ? L'organisation dépendait, sans contr?le, d'une seule personne. ? La maternité ne comptait en effet dans son équipe qu'un seul gynécologue-obstétricien. Il en aurait fallu trois pour tenir correctement la maison. Un pédiatre venait régulièrement du Mans. Cette équipe réduite dissuadait d'ailleurs nombre de femmes de se faire suivre à Nogent. ? Une maternité à Nogent est nécessaire ?, concède Alain Debetz. ? Mais, tempère-t-il aussit?t, nous avons aussi à gérer la pénurie médicale. Parce qu'il n'y a pas assez de médecins, les h?pitaux ne parviennent pas à pourvoir leurs postes et ne prennent pas en charge correctement les patients. ? Seulement voilà : les manquements qui ont opportunément servi à condamner cette [url=http://www.waterhouselab.com/louboutinpascher/]louboutin[/url] maternité existaient de longue date, et étaient connus de tous, y compris de l'ARH. ? Cela faisait douze ans que nous travaillions dans ces conditions ?, note une ancienne auxiliaire du service. L'ARH a pour le moins mis du temps à s'inquiéter du manque de personnel médical à la maternité, ne l'a pas géré et encore moins résolu. Après avoir laissé pourrir la situation, elle l'a soudain trouvé proprement insupportable. Et de porter le coup fatal. ? On a créé les conditions de la fragilisation de la maternité ?, s'indigne Louis David, élu de Trizay, petite commune voisine. Jean-Christophe Talon en est convaincu, et bien d'autres avec lui : ? Le décès de ce nourrisson n'a été qu'un prétexte. ? De fait, du jour au lendemain, rideau. Plus de maternité. Les sages-femmes et les auxiliaires de puériculture, pas au courant, ont appris la nouvelle par des collègues de Dreux, qui leur ont téléphoné pour conna?tre le nombre de patientes à évacuer. Pendant trois jours, elles sont venues au boulot comme des zombies. Un an et demi plus tard, certaines naviguent encore d'un service à l'autre de l'h?pital, en mal d'affectation stable.
Pour les défenseurs de la maternité, sa fermeture ne provoque pas seulement des accidents [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]www.rtnagel.com/louboutin.php[/url] : elle aggrave dans le même mouvement les injustices sociales. Un instituteur, engagé auprès du comité d'action, note l'exacerbation des inégalités que provoque ce vide dans le tissu sanitaire : ? Autour de Nogent vit une population rurale pauvre. Elle est peu motorisée, et le moindre déplacement, c'est toute une histoire. Elle est donc pénalisée par la disparition de la maternité, car se rendre sur Chartres ne va pas de soi. Cette analyse est partagée par le Dr Willy Decraemere : ? De plus en plus de familles sont en grande difficulté. Est-ce qu'à 60 kilomètres d'ici, cela va bien se passer, pour elles ? En réalité, les disparités vont grandir. Sans compter qu'avec la maternité dispara?t la possibilité de pratiquer des IVG. ?
Après ce coup de thé?tre, un espoir subsistait : la maternité rouvrirait à condition que, dans les six mois, la direction de l'h?pital dégote des recrues. Il fallait, en quatrième vitesse, convaincre deux sages-femmes, deux gynécologues-obstétriciens et un pédiatre de venir travailler à Nogent-le-Rotrou. Chacun y a mis du sien. Sauf l'ARH. ? Des candidats sérieux se sont présentés, qu'elle a disqualifiés ?, dénonce Jean-Christophe Talon. Le dossier de réouverture a été enterré, vite fait bien fait. Et l'ARH a beau jeu, aujourd'hui, de regretter beno?tement que ? Nogent n'ait pas su attirer les personnels indispensables. Il était impossible, humainement et matériellement, de maintenir la maternité ?, affirme Alain Debetz. Pour Jean-Christophe Talon, ? l'ARH a fait de la surenchère sur les conditions qu'elle a dictées à [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] l'h?pital ?. Le Dr Willy - Decraemere, président de la commission médicale d'établissement (CME) et élu PRG de Nogent, regrette un certain cynisme : ? Dans le délai qui était imparti, les exigences posées étaient irréalisables. ? Cette stratégie d'usure a permis de jouer la montre. Les actions soutenues par la population et les commer?ants, la pétition qui, dès son lancement, a recueilli 1 000 signatures, ont souffert de ces atermoiements. [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] Ceux qui ont contesté ont été désignés comme des ? agitateurs inconscients du principe de réalité ?, ironise Jean-Christophe Talon. Après un nouveau sursis de six mois, la maternité a finalement été laissée pour morte en juin 2004, en dépit de la possibilité de négocier un délai supplémentaire. Jean-Christophe Talon soup?onne l'ARH d'avoir amadoué le conseil d'administration de l'h?pital : ? Elle a laissé entendre qu'il valait mieux l?cher sur la maternité, sinon, c'était tout l'h?pital qui y passait ?, explique-t-il. Il y a quelques mois, un protocole a été signé entre l'h?pital et l'ARH pour consolider le reste de l'établissement. ? Le même genre de documents avait été établi pour protéger la maternité ?, avertit Willy Decramere. ? On sait ce qu'ils sont devenus. ?
Anne-Sophie Stamane
Pas besoin, toutefois, de donner dans le drame pour friser la crise de nerfs. Un accouchement ordinaire peut désormais confiner à l'aventure. En ao?t dernier, l'épouse de Franck-Olivier Besson a donné le jour à leur deuxième enfant à Chartres, conformément aux consignes de l'ARH, après un premier accouchement parfaitement encadré à Nogent. ? l'angoisse du déplacement s'est ajoutée une arrivée sur place en fanfare : ? Cinq accouchements étaient déjà en cours. La prise en charge a été minimale. ? Et pour cause : la maternité de Chartres a d? absorber une surcharge de travail, passant de 1 800 accouchements par an à plus de 2 200. L'imprévu [url=http://www.msc-sahc.org/moncler.asp]doudoune moncler[/url] et l'urgence y sont devenus nécessairement indésirables et coupables. ? Le séjour est limité à deux jours. Quand il n'y a pas de lits disponibles, l'accouchement a lieu à Chartres, puis il y a un [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour outlet[/url] transfert dans la foulée, à Dreux ou Ch?teaudun. Nous avions même été prévenus que le manque de place pouvait nous amener jusqu'à Rambouillet ! ? souligne Franck-Olivier Besson. Pour lui, finalement, à l'humanité d'une structure de proximité s'est substituée une prise de risque accrue, et l'insécurité qui l'accompagne.
Fermée en juin 2003, la maternité de Nogent-le-Rotrou, dans le Perche, a été remplacée par un centre périnatal de proximité. Contraintes d'accoucher au Mans ou à Chartres, les femmes prennent des risques. Et les couacs se multiplient. Le comité d'action pour la réouverture de la maternité dénonce les manquements qui ont opportunément servi à condamner cet établissement et s'inquiète d'une situation, voulue par l'agence régionale de l'hospitalisation, qui aggrave les injustices sociales.
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