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Et les Suédois ont opéré cette transformation tout en demeurant l'un des pays les moins inégalitaires au monde : en 2010, l'indicateur Gini, qui mesure le degré d'équité dans la distribution des revenus après imp?ts, place la Suède en seconde [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] position mondiale.
Comment que, malgré les [url=http://generationfly.org/activity/p/533753/]jordan pas cher Cannes, marché mondial du film[/url] réductions drastiques des taux d'imposition, le revenu de l'imp?t représente encore 47 % du PIB ? Trois raisons à cela. La première, c'est que la réforme a accru l'incitation au travail et réduit l'absentéisme et donc a augmenté la base fiscale. La deuxième, c'est que la réforme a stoppé le processus d'exil fiscal.
Pourquoi les Suédois ont-ils eu raison de ne pas les revenus du capital comme ceux du travail ? Tout d'abord parce que le capital c'est de l'épargne - laquelle n'est à la base que l'accumulation des revenus du travail nets de l'imp?t sur le revenu -, et l'épargne incite les individus à réduire l'investissement et donc le stock de capital productif à long terme.
L'EXEMPLE SU?DOIS EST PERTINENT
Considérons d'abord le pilier fiscal. Avant sa grande réforme de 1991, la Suède se distinguait par : 1 - des taux marginaux de l' allant jusqu'à 87 % pour la tranche supérieure ; 2 - un imp?t sur les revenus du capital également progressif dont le taux moyen était de 54 % ; 3 - un imp?t sur les s de 58 % ; 4 - un imp?t sur la fortune (qui ne rapportait guère plus de 2,5 milliards d'euros par an) et un imp?t sur les successions.
La Suède a réussi à ma?triser la hausse du co?t de la santé notamment en décentralisant le système de soins. Enfin, la mise en place d'un mécanisme par points en 1994 a permis à la Suède de l'équilibre de son système de retraites depuis lors.
Ensuite, avec l'abaissement significatif du taux marginal de la tranche supérieure de l'imp?t sur le revenu, qui passe de 87 % à 57 %. Troisième élément : l'imp?t sur les [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] sociétés baisse de 58 % à 30 %. Enfin, il y a réduction drastique du nombre de niches fiscales.
Ensuite, parce que nous sommes en économie ouverte et que le capital encourage la fuite des capitaux, à par le capital productif.
L'exemple suédois est pertinent, parce qu'il s'agit d'un effort conduit au départ par les sociaux-démocrates de ce pays, [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] un effort dicté par le souci de la croissance tout en préservant une distribution équitable des revenus et en maintenant un [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] niveau d'investissements publics conséquent, en particulier dans l'éducation et la santé.
Les effectifs dans le secteur public sont ainsi passés de 1,7 million employés dans les années 1990 à environ 1,3 million aujourd'hui, tandis que l' [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] dans le secteur privé est passé de 2,8 millions à 3,25 millions.
La crédibilité de la nouvelle fiscalité suédoise a reposé sur l'autre pilier de la réforme, à la réduction des déficits publics.
LA FRAUDE FISCALE PLUS FACILE ? D?TECTER
En réaction à la crise des années 1990-1991, les Suédois agissent sur deux fronts. Le premier est celui de la fiscalité : [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] la réforme de 1991 donne naissance à un nouveau [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] système fiscal plus simple et plus incitatif qu'auparavant.
Le gouvernement fran?ais ne peut l'expérience suédoise alors qu'il s'est officiellement engagé à [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] en place une " -démocratie de l'offre" réconciliant [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] ma?trise des déficits, sociale, et croissance.
Est-ce à [url=http://www.lg.hldgaj.gov.cn/E_GuestBook.asp]hollister[/url] qu'il ne faut pas le capital, la rente et ne pas [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] attention aux inégalités de revenus et de patrimoine ? Tout au contraire : la Suède taxe les revenus du capital et, comme on l'a vu, les indices d'inégalité de revenus après imp?t en Suède sont parmi les plus bas au monde.
La réforme de 1991 a fait la [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] fiscalité suédoise vers celle des autres pays d' du Nord. Tout d'abord avec la mise en place d'un système "dual" dans lequel les revenus du travail demeurent soumis à des taux d'imposition progressifs tandis que, pour les revenus du capital, c'est un taux forfaitaire à 30 % qui s'applique désormais.
Résultat : la Suède est devenue l'un des pays développés les plus performants, avec un taux de croissance annuel de plus de 3 % en moyenne sur les trois dernières années, et des publiques rééquilibrées.
La France fait en effet à la Suède du début des années 1990. A cette époque, la se caractérise par une dette publique élevée (proche de 85 % du PIB), un ch?mage élevé, une production en stagnation et une grogne de la part des artistes (on se souvient des [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] réactions d' et d' contre le système fiscal) et des entrepreneurs (notamment avec l'exil d', fondateur d'Ikea).
Le second est celui de la dépense publique : la Suède s'engage dans une réforme radicale de l'Etat pour améliorer l'efficacité de ses interventions. Ces deux piliers sont en effet reliés, car, en l'absence d'un plan crédible de réduction des dépenses publiques, il ne peut y de baisse crédible de la charge fiscale dans le moyen terme, et donc de changement de comportement de la part des investisseurs.
la SU?DE UN DES PAYS D?VELOPP?S LES PLUS PERFORMANTS
Cette réforme fiscale a produit des effets étonnants sur l'économie suédoise : un taux d'épargne brut qui augmente de près de 4 points sur les vingt dernières années et un saut en matière d'innovation : entre 1990 et 2010, le nombre annuel de brevets par millier d'habitants passe en Suède de 1 a 2,5, alors qu'il n'augmente que de 0,8 à 1,25 en France pendant la même période.
, transparent, juste et en même temps incitatif, compatible avec la fiscalité d'autres pays européens. Or, en matière fiscale et budgétaire, l'exemple [url=http://www.66189.net/my/space.php?uid=6&do=blog&id=50989]doudoune moncler Cartier Une nouvelle géograph[/url] suédois para?t pertinent.
La troisième, c'est qu'en simplifiant le système et en éliminant les niches on a rendu la fraude fiscale plus facile à détecter et donc à empêcher.
Dans le même temps, les dépenses d'assurance-maladie n'ont augmenté que d'un point de PIB entre 1990 et 2011, alors qu'en France elles ont augmenté de près de quatre points.
Par ailleurs, le revenu total des imp?ts a augmenté par rapport à 1991. Certes, les revenus de l'imp?t représentaient 53 % du PIB en 1991 et ils ne représentent plus que 47 % du PIB aujourd'hui (davantage que la France jusqu'à la dernière loi de finance), mais la croissance du PIB a été telle depuis 1991 que les 47 % d'aujourd'hui représentent davantage de richesse que les 53 % d'alors.
En même temps, la fiscalité suédoise est efficace, c'est-à-dire avec un bon rendement de l'imp?t, et incitative, autrement dit elle ne pénalise pas l'innovation.