xyrva0h5 |
|
|
|
Joined: 06 Aug 2013 |
Posts: 11453 |
Read: 0 topics
Warns: 0/5
|
Location: England |
|
|
|
|
|
|
"JE FAIS CE QUE JE VEUX"
Pour passer son message, le milliardaire multiplie des interviews télévisées, et fait des de cas : "Quand Facebook a été créé en 2004, c'était le bon moment. Si ses créateurs avaient terminé leurs études universitaires et attendu 2006 ou 2007, cela aurait été trop tard pour eux." En fait, il est persuadé que le modèle universitaire classique est condamné : "Dans quelque temps, le fait de quatre ans dans une salle de classe avec la gueule de bois sera considéré comme un produit de démodé."
Avec le triomphe planétaire de la génération Internet du nouveau millénaire, ce mouvement frondeur s'est renforcé et structuré. Son nouveau chef de file [url=http://www5c.biglobe.ne.jp/~suzurann/yybbs/yybbs.cgi]moncler sito ufficiale Lessen[/url] s'appelle , qui fit fortune en [url=http://youngtaletellers.com/activity/p/413390/]jordan pas cher Les tensions savivent au sein de la tro ka[/url] inventant, en 1998, le système de paiement en ligne PayPal (vendu en 2002 à pour 1,5 milliard de dollars, soit 1,1 milliard d'euros), puis en investissant dès 2004 dans une start-up inconnue appelée Facebook. En un sens, Peter Thiel, un homme mince et élégant de [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie soldes[/url] 46 ans, est un contre-exemple : il possède deux dipl?mes de l'université Stanford, en droit et en philosophie. Cela dit, ses études lui ont sans doute peu servi dans sa carrière de businessman.
Dès sa création, le site Uncollege.org attire l'attention de milliers d'étudiants et des américains. Dale Stephens est alors contacté par 20 under 20 [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan pas cher[/url] et admis dans le programme. Aujourd'hui, c'est [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] une star dans son milieu. Il a publié un ouvrage intitulé Hacking Your Education (Penguin, 2013, non traduit), il est invité à des conférences un peu partout. Cette année, Uncollege va un stage réunissant une dizaine de jeunes. Celui-ci durera huit mois, dont trois à l'étranger, [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan[/url] et co?tera 12 000 dollars.
"EXP?RIENCE TR?S ?TROITE"
L'exemple de ces hommes riches, célèbres et admirés de tous alimente un courant de pensée diffus. Son credo : utiles pour les jeunes gens ordinaires, les études universitaires s'avèrent inutiles pour les plus brillants. Nuisibles même. L'université leur inculque le conformisme, bride leur élan créatif, les incite à dans les sentiers battus.
Les de Peter Thiel font même leur chemin au sein du monde universitaire. Au printemps 2012, l'université Stanford, qui aime les défis, l'a invité à un cours semestriel consacré à la création de start-up. En arrivant dans la salle de classe, le professeur Thiel a déclaré aux étudiants : "Si je fais bien mon travail, ce sera le dernier cours que vous suivrez."
En ce qui concerne 20 under 20, s'inquiète de ces jeunes se si t?t dans les affaires : "Ils seront en contact uniquement avec le monde de la finance et de la , leur expérience de la vie sera très étroite."
Dans la , la légende veut que les créateurs des qui dominent l'Internet mondial aient tous abandonné leurs études ou oublié de leur dipl?me. Ils étaient trop occupés à le monde et à milliardaires – toutes choses qui ne s'apprennent pas sur les bancs de la fac. Et de fait, même s'il existe quelques exceptions, la liste des déserteurs est éloquente : Steve Jobs (), Bill Gates (), Mark Zuckerberg (), Larry Ellison (), Michael Dell (Dell Computers) et Evan Williams (). Quant à Sergei Brin et Larry Page, les créateurs de , ils ont décroché leur licence d'informatique, mais ont renoncé à une ma?trise, manifestement pas faute de capacités.
Par ailleurs, l'équipe de Peter Thiel incite fortement les lauréats à [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] s' dans la Silicon Valley, d'innovation unique au monde. Ceux qui ressentent le besoin d'être épaulés sont mis en contact avec des entrepreneurs ou des investisseurs en capital-risque, qui vont les de fa?on informelle – [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] hors de toute structure officielle. Ceux qui préfèrent leurs propres contacts professionnels sont livrés à eux-mêmes.
Plus généralement, les promoteurs de [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie pas cher[/url] 20 under 20 misent désormais sur Internet pour l'enseignement public. L'homme d'affaires Jonathan Cain, collaborateur de Peter Thiel, explique que le secteur de l'éducation est en train de une révolution silencieuse : "Tous les jours, une nouvelle start-up propose une méthode d'enseignement innovante et bon marché sur Internet. Aujourd'hui, avec un simple PC, les internautes ont accès gratuitement à tous les savoirs du monde." Les plus doués, ou les plus curieux, pourront y l'enseignement dont ils ont besoin, en court-circuitant les vieilles institutions. Selon lui, les universités, surtout les moins cotées, vont : "Il y aura de plus en plus de fa?ons de les , elles seront directement concurrencées par les canaux alternatifs."
Aujourd'hui, il reprend à son compte le discours anti-universitaire classique, en l'amplifiant – au point de suggérer que l'université est une perte de temps pour tout le monde car, sauf exception, la qualité de l'enseignement et l'ambiance de travail y sont médiocres.
20 under 20 a, bien s?r, attiré l'attention d'intellectuels, qui tentent d' ce mouvement. [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] Le professeur Vivek Wadhwa, qui fut créateur de start-up avant de universitaire, s'intéresse au programme en tant que spécialiste de l'innovation. Il remarque que Peter Thiel est proche des mouvements de la droite libertaire, qui milite pour une baisse des et pour la réduction du r?le de l'Etat dans la société : "Ces gens-là ont toujours prétendu que l'éducation absorbait une trop grande part des ressources publiques. Si moins de gens vont à l'université, les contribuables paieront moins pour l'enseignement des masses."
Dès la première année, le programme a re?u des centaines de candidatures venues de tous les Etats-Unis et d'une quarantaine de pays. Ce succès s'est amplifié en 2012 et 2013. Dans les projets des lauréats, toutes les technologies de pointe sont représentées.
R?VOLUTION SILENCIEUSE
FRAIS DE SCOLARIT? EN HAUSSE
?Même conclusion pour le lauréat , qui a quitté la prestigieuse université new-yorkaise de Columbia : "?a avait été dur d'y , [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] c'est l'une des facs les plus sélectives des Etats-Unis. Mais une fois dedans, je n'étais pas motivé. Je n'avais pas de matière principale, cet enseignement généraliste ne me convenait pas. J'ai passé le plus clair de mon temps à de l'aviron." Dès son arrivée à San Francisco, sous la tutelle de 20 under 20, Charles Stigler se lance dans la conception d'un système de pédagogiques interactives sur Internet.
Paul Sebexen a créé une start-up de , et mène des recherches pour de l'ADN synthétique mieux et moins cher qu'avec les méthodes actuelles. Auparavant, il fréquentait l'Institut de technologie de . Il reconna?t que la vie sur un campus [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] américain a du bon, mais il l'a quitté sans regret : "En premier cycle, on n'a pas le droit de un projet indépendant. Dans les labos, on vous dit ce que devez , point final. Aujourd'hui, je fais ce que je veux, je progresse vite, et bient?t je vais ma contribution à la science." Paul continue à , à sa fa?on : "Je lis les articles scientifiques les plus récents, je suis au courant des nouvelles découvertes. A l'université, chaque cours est organisé autour d'un livre datant de plusieurs années. Dans ma discipline, le temps qu'un manuel de classe soit imprimé, il est dépassé."
Après ses années de non-école, dont quatre mois passés à Amiens pour le fran?ais, Dale Stephens a créé une entreprise baptisée Uncollege ("non-université"). Il la présente comme un centre de formation où les stagiaires "apprendront à : comment les bons conseillers et les bonnes ressources éducatives dans la société, comment s', se , se des objectifs précis, s'auto-évaluer..."
DISCOURS ANTI-UNIVERSITAIRE
Peter Thiel fait aussi que pour des millions de jeunes, les études sont d'abord une perte d'argent : en trente ans, les frais de scolarité des universités américaines ont quadruplé. Pour les établissements les plus prestigieux, ils dépassent 40 000 dollars par an. [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] Les étudiants, sauf les plus riches, sont donc obligés de des emprunts bancaires très lourds. Résultat, la dette [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] étudiante atteint, en 2012, près de 1 000 milliards de dollars : après la "bulle immobilière" des années 2000, la prochaine décennie sera celle de la "bulle universitaire", qui risque d'éclater si des millions d'anciens étudiants ne peuvent plus à cause de la crise et du ch?mage.
Cela dit, le chercheur note que les thèses de Peter Thiel ont un réel écho : "Sur les campus, dans mes voyages, sur Internet, je rencontre sans arrêt des adolescents qui se disent influencés par ce discours. Ils se sentent perdus, ils hésitent à s' à l'université, par peur de s' ou de leur temps." Vivek Wadhwa leur conseille de l'expérience universitaire, en choisissant un campus adapté à leurs moyens.
LES ADEPTES DU "UNSCHOOLING"
Pour ses convictions en pratique, Peter Thiel a lancé en 2011 un programme baptisé 20 under 20. Il sélectionne sur dossier 20 jeunes de moins de 20 ans dotés d'un talent exceptionnel pour les nouvelles , et leur donne à chacun 100 000 dollars sur deux ans pour les à une start-up, une ONG ou un projet de recherche. A une condition [url=http://www.kit.hi-ho.ne.jp/cgi-bin/user/gamma/yybbs.cgi]woolrich outlet Fonction publ[/url] : qu'ils abandonnent leurs études, au moins pendant les deux ans du programme.
Certains lauréats sont encore plus radicaux que leur ma?tre à . Dale Stephens a été élevé dans une petite ville californienne par des parents appartenant au mouvement unschooling, né dans les années 1970. Les adeptes du unschooling n'envoient pas leurs enfants à l'école. Ils les laissent librement, chez eux, chez les autres, en bibliothèque, dans les musées, et les emmènent souvent en . |
|