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Alors que la classe américaine s'est réveillée plus divisée que jamais d'un où son pays a pour la première fois perdu sa note AAA, la plus haute attribuée par l'agence Standard &Poor's (S &P), , lors d'une intervention télévisée, [link widoczny dla zalogowanych] lundi 8 ao?t, a choisi d' cet événement. Le président a préféré [link widoczny dla zalogowanych] le milliardaire-investisseur Warren Buffett affirmant que "l'Amérique mériterait la note AAAA, si elle existait" et lui-même que "peu importe ce que dit telle ou telle agence, nous serons toujours un pays AAA". "Mon souci le plus immédiat est de créer des emplois" et de [link widoczny dla zalogowanych] protéger ceux qui en sont privés, a-t-il déclaré, mettant la lutte contre le ch?mage au de ses priorités.
M. Obama est en campagne électorale. Comme s'il ne venait pas de un accord avec l'opposition excluant toute hausse d'imp?t, il a réitéré son appel à une réforme fiscale incluant la fin du bouclier offert par son prédécesseur George W. [link widoczny dla zalogowanych] Bush aux 2 % des Américains les plus riches. Et repris l'argument d'une crise de gouvernance invoquée par S &P pour dégrader la note des Etats-Unis afin de ces discussions. Les marchés "ne doutent pas de notre capacité à nos dettes", a-t-il assuré, "mais de celle de notre système politique à agir". Le président a re?u une fin de non-recevoir instantanée des républicains.
RELANCER LES GRANDS CHANTIERS CR?ATEURS D'EMPLOI
Les investisseurs se sont précipités sur les valeurs s?res : l'or et... les bons du Trésor américain, démontrant par l'absurde que la dégradation de la note américaine aura été une [link widoczny dla zalogowanych] décision plus politique que financière. Alors que la plupart des analystes avait prévu un gros tangage sur les bons du Trésor américain en cas de dégradation de la note, les acteurs des marchés internationaux les ont plut?t plébiscités. "Lorsque l'inquiétude vous gagne, n'avez quasiment pas d'autre lieu où sinon vers les bons du Trésor", a expliqué , patron de Pimco, le plus grand fonds obligataire du monde.
Reste que la peur d'un retour de la récession alimenté à court terme par un probable accroissement de la contraction des dépenses publiques, s'installe sur les marchés américains, mena?ant les efforts de l'administration pour ne serait-ce qu'une timide relance de l'investissement.
PEUR DU RETOUR DE LA R?CESSION
M. Obama n'a pas eu plus de succès auprès des investisseurs, qui semblent de plus en plus convaincus par les accusations de républicains le présentant comme dénué du "leadership" nécessaire en ces temps de crise. Le ton presque dédaigneux du président envers les agences en a hérissé plus d'un à . En baisse depuis le début de la matinée, le a accéléré sa chute après ses propos pour à – 5,55 %, ses 30 composants reculant [link widoczny dla zalogowanych] sans exception. L'indice S &P 500 a perdu 6,7 % (10 % en moyenne pour les banques), et le Nasdaq (valeurs technologiques) 6,9 %. Sur cinq jours, la américaine a connu son pire résultat (– 11 %) depuis novembre 2008, après la faillite de la banque .
Il a également [link widoczny dla zalogowanych] invoqué le "sens de l'urgence" pour résorber les déficits, appelant pour la énième fois ses adversaires républicains au "compromis" et à la "responsabilité" afin que [link widoczny dla zalogowanych] chacun donne la priorité aux "intérêts nationaux" : au plus t?t "l'extension des indemnités de ch?mage" aux fins de droits (plus de six mois sans emploi) que l'accord qu'il a lui-même signé le 2 ao?t [link widoczny dla zalogowanych] a abolie ; les grands chantiers créateurs d'emploi, très réduits après l'accord sur le relèvement du plafond de la dette.
En temps normal, cette grève serait considérée comme un épisode dans l'inéluctable mutation industrielle. Mais le temps présent n'est pas normal. L'envolée de la dette est dans tous , la menace du [link widoczny dla zalogowanych] ch?mage dans toutes les têtes. Et alors que les restructurations économiques sont dévastatrices pour l' et la protection [link widoczny dla zalogowanych] sociale, notamment dans des Etats et des municipalités très endettés, de nombreuses s retrouvent un niveau de rentabilité [link widoczny dla zalogowanych] impressionnant. C'est le cas de Verizon.
Ils [link widoczny dla zalogowanych] défilent à l'américaine, tournant en cercle devant les sites de leur employeur, pancartes accrochées sur la poitrine : "En grève pour les emplois des classes moyennes." A l'appel de deux de [link widoczny dla zalogowanych] leurs syndicats, 45 000 salariés de la société Verizon, numéro deux de la téléphonie aux Etats-Unis, ont cessé le travail dimanche 7 ao?t. En réponse [link widoczny dla zalogowanych] à l'effondrement des bénéfices dans le téléphone fixe (–1,2 % au deuxième trimestre), les dirigeants du groupe exigent une "redéfinition" du contrat de travail : gel des hausses de salaires, part salariale accrue liée à la "performance" individuelle, licenciements plus aisés, assurance santé plus chère et moins favorable, cotisations vieillesse en hausse pour des retraites inférieures. Les deux camps se préparent à un long conflit, même si l'affaiblissement des syndicats n'offre guère de perspective de victoire aux salariés. |
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