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Ne comptons pas sur la BCE. Son apport sera marginal. Hier encore, le Gouverneur de la Banque Nationale de Belgique, Luc Coene, confirmait que "l’achat par la BCE d’obligations italiennes ne résoudra pas le problème de l’endettement italien… mais [link widoczny dla zalogowanych] affaiblira la BCE."
Un emprunt spécial de conversion
Peut-être le Premier Ministre italien compte-t-il sur cet effet dissuasif?? Ce serait na?f?: l’Europe n’a pas les moyens d’empêcher cet effondrement si l’Italie ne prend pas les mesures urgentes qui s’imposent. Les montants sont simplement trop élevés. E la nave va.
Dette/PIB20122013Grèce168.0%173.1%Portugal124.3%130.1%Irlande121,6%126.9&Italie122,7%122.1%France105.5%107.3%Belgique103.1%102.0%Eurozone? 99.9%? 99.1%
Tandis que le Professeur, Premier Ministre, Ministre des Finances de l’Italie, ?Mario Monti, continue son pèlerinage pour obtenir que les autres l'aident à résoudre les problèmes italiens, l’inaction financière de Rome prend un tournant inquiétant.
Les dernières semaines ont permis une baisse des taux italiens qui présentent une opportunité de consolidation à un taux décent.
Credit Writedowns, blog spécialisé [link widoczny dla zalogowanych] dans l’analyse des risques d’amortissement sur crédits, écrivait cette semaine?: "La nervosité du marché sur l'Italie a été de plus en plus forte ces dernières semaines, avec une mise à niveau de la note de Moody’s (…) Alors que la situation à l'intérieur de son pays semble se détériorer, Mario Monti a fait le tour des capitales européennes pour tenter de rallier un soutien. A Helsinki, il leva un sourcil ou deux quand il avertit [link widoczny dla zalogowanych] que sans un plan sérieux pour faire baisser les taux d'intérêt, la désaffection à l'égard de l'euro dans son pays pourrait facilement atteindre des proportions dangereuses. Crier "au loup" ou information d'initié ? Probablement un peu des deux."
Ce serait aussi plus digne de l’Italie qui, selon les prévisions de l’OCDE () aurait un ratio de 122 % de sa dette par rapport à son PIB, une récession et une impossibilité de faire baisser ce ratio. C’est le risque le plus important (en euros) parmi les pays européens dont la dette publique représente 100 % ou [link widoczny dla zalogowanych] plus de leur PIB à la fin de 2013. Certains noteront que la France et la Belgique figurent dans [link widoczny dla zalogowanych] ce peloton peu glorieux.
L'Italie va dépasser son objectif de déficit pour 2012 en raison d'une contraction économique plus forte que prévu, prévient son ministre des Finances Vittorio Grilli dans une interview au journal La Repubblica parue dimanche, signale .
Ni Mario Draghi, Président de la BCE et ancien Gouverneur de la Banca d’Italia, ni Mario Monti, ni professore Vittorio Grilli, le Ministre des Finances, n’ont pris la moindre mesure pour gérer l’échéancier des 1 972 milliards d’euros de dette de la péninsule. Aucun dialogue n'est entamé avec les banques. Oserais-je mentionner que , où Draghi et Monti ont occupé des fonctions, a diminué [link widoczny dla zalogowanych] sa position italienne de + 2 400 a - 997 millions de dollars, soit une vente de 3,5 milliards de dollars. Coome le precise bourse.com ce lundi matin, les détenaient 596,8 milliards d'euros de dette souveraine italienne en avril, contre 668,8 milliards en mars et 827 milliards en juin 2011, selon les chiffres de la banque centrale
L’Italie et Eurozone continueront leur surendettement en 2013
L’argument qui a été avancé contre cette idée simple semble douteux. Principalement, cela signifierait une [link widoczny dla zalogowanych] restructuration de la dette italienne qui pèserait sur son avenir. C’est exactement l’inverse, puisqu’il s’agirait d’une conversion totalement volontaire dans un emprunt dont les conditions d’émissions sont en ligne avec le marché.
Vittorio Grilli a annoncé dans une interview au Corriere della Sera, la vente de 15 a 20 milliards d’actifs, soit 1 % de la dette publique italienne sur plusieurs années. Autant dire rien.
La réalité, c’est que, comme les autres pays européens en difficulté, l’Italie est terrorisée à l’idée de prendre le taureau par les cornes. Ce qu’il faudrait, c’est un émissaire européen crédible qui convainque les détenteurs d’obligations de la nécessite et des avantages de la formule. C’est plus utile que le pèlerinage du Premier Italien auprès des Européens pour se faire assister.
Habitué à résoudre ses problèmes d’endettement par la dévaluation de sa devise, le Tesoro italien semble incapable de prendre des mesures qui pourraient calmer le jeu. Aucune initiative ne se dessine a l'horizon.
Au risque de me répéter, je continue à préconiser l’émission d’une tranche spéciale destinée aux détenteurs venant à échéance en 2012 et 2013. Cette émission à cinq ans, avec deux années sans remboursement en principal, serait [link widoczny dla zalogowanych] ouverte à la conversion jusqu'à la fin de 2013. Seul le prix d’émission serait variable. Le taux serait de 5 %, taux de rendement des obligations existantes pour cette échéance.
L’épée de Damoclès au-dessus de la tête de l’Italie est assez puissante pour faire imploser l’Eurozone
Depuis [link widoczny dla zalogowanych] deux ans, nous sommes peu nombreux, mais déterminés, à dénoncer [link widoczny dla zalogowanych] le risque italien comme le plus grave pour l’Europe et l’Eurozone. Qui cherche-t-on?à protéger par ce silence assourdissant ?
L'Italie et le reste de l'Europe, frappés par la crise, se rapprochent de la , a affirmé le chef du gouvernement italien [link widoczny dla zalogowanych] Mario Monti, avant de partir pour sa mini-tournée européenne. On se demande sur quelle base repose son optimisme. Il y multipliera les ce qui n'arrangera pas les choses. Il ira même jusqu’à déclarer que l'Allemagne est un des [link widoczny dla zalogowanych] principaux bénéficiaires de la [link widoczny dla zalogowanych] crise.
Cette émission permettrait à l’Italie de diminuer? les risques associés à son échéancier de 500 milliards d’euros d’ici à la fin de 2013. Les institutions qui en feraient la conversion n’auraient aucun sacrifice [link widoczny dla zalogowanych] à faire dans la mesure où ce sont les conditions du marché. Une telle mesure serait de nature à affecter les taux italiens de manière positive infiniment plus efficacement que les obligations ??Draghi?? souscrites par [link widoczny dla zalogowanych] la BCE. |
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