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Mais cette baisse ne touchera pas de la même manière toutes les catégories socioprofessionnelles, estime le Céreq. "Il devrait en résulter une nouvelle déformation vers le haut de la structure des qualifications. La part relative des catégories supérieures - ingénieurs et cadres, professions intermédiaires administratives et commerciales, techniciens et agents de ma?trise - devrait fortement . Celle des ouvriers qualifiés pourrait légèrement alors que la proportion d'ouvriers non qualifiés devrait nettement ."
Le secteur comptait 1,6 million de salariés en 2003, soit plus d'un tiers des emplois directs dans l'industrie. Ce chiffre pourrait à 1,4 million en 2015, dans le meilleur des cas, voire à 1,2 million dans une perspective plus [link widoczny dla zalogowanych] sombre.
Enfin, la mondialisation entra?ne toujours un transfert des emplois industriels vers les pays à bas co?ts, encore très nombreux. Ce phénomène expliquerait au minimum 13 % des pertes d'emplois sur la période 1980-2007 et 28 % sur la période 2000-2007, selon [link widoczny dla zalogowanych] une étude de la direction générale du Trésor parue en 2010.
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De nombreux [link widoczny dla zalogowanych] rapports ont été consacrés à ces questions. Tous arrivent à la même conclusion : quels que soient les efforts déployés par les gouvernements, il sera compliqué d' le déclin quantitatif de l' industriel. Difficile en effet d' contre les gains de productivité liés [link widoczny dla zalogowanych] à l'automatisation et à la miniaturisation croissantes, qui réduisent le besoin de main-d'oeuvre.
De même, la "tertiarisation" de l'économie ne semble pas prête d' à son terme, et la demande de est aujourd'hui plus forte que celle de biens industriels.
Le développement de l'apprentissage et de l'alternance, pr?né par le gouvernement actuel, pourrait répondre en partie à cette problématique. Cependant, "le déficit d'image des métiers d'ouvriers, renforcé par le déclin global de l'emploi industriel, les compétences pointues exigées, les difficultés d'accès pour les femmes et de plus en plus pour les jeunes inexpérimentés, sont autant de facteurs susceptibles d' des tensions sur le marché du travail des ouvriers qualifiés", souligne le Centre d'analyse stratégique.
De fait, les profils d'ingénieurs, d'ouvriers qualifiés et de techniciens sont aujourd'hui les plus recherchés, au détriment des ouvriers peu qualifiés dont les départs à la retraite ne sont pas ou peu remplacés. "Dans les cinq prochaines années, un tiers [link widoczny dla zalogowanych] des salariés de [link widoczny dla zalogowanych] l'industrie va à la retraite, rappelle l'économiste Jean-Louis Levet, chargé de la politique industrielle à la direction du Plan jusqu'en 2006. Cela pose un défi considérable de renouvellement des compétences." Dans les secteurs les plus dynamiques, comme l'aéronautique, l'énergie ou les , [link widoczny dla zalogowanych] les peinent déjà à les bons profils.
Pour face à la concurrence internationale, l'industrie [link widoczny dla zalogowanych] fran?aise mise de plus en plus sur les [link widoczny dla zalogowanych] segments d'activité à forte valeur ajoutée, comme l'aéronautique, les énergies renouvelables, les biotechnologies ou encore le numérique. "Les activités industrielles qui devraient se développer sont celles à très forte intensité capitalistique dont les risques de délocalisation sont limités, et celles qui privilégient l'innovation, [link widoczny dla zalogowanych] la réactivité et la production en série limitée afin d'éviter de se sur des activités où la [link widoczny dla zalogowanych] concurrence par les prix est forte. Ces positionnements requièrent tous des emplois de plus en plus qualifiés, dans la production ou dans les services associés", relève le d'analyse stratégique (CAS) dans son rapport sur Les métiers en 2015 paru en 2007.
A défaut d'empêcher les délocalisations, il est grand temps de l'image de l'industrie.
Une étude du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq) consacrée au secteur de la métallurgie illustre cette hausse générale du niveau de qualifications.
Pour M. Levet, l'emploi industriel de demain sera certes plus qualifié, mais aussi beaucoup plus diversifié. "Avec l'internationalisation de leurs marchés, les entreprises industrielles ont besoin de davantage de commerciaux, de responsables des partenariats, de juristes, d'ingénieurs informatiques ou encore de logisticiens. L' de l'industrie ne passe pas exclusivement par le ou par des bacs + 8 !", souligne-t-il, admettant cependant que "les emplois industriels sont en moyenne plus qualifiés que les emplois de services. Le niveau minimum aujourd'hui pour dans une entreprise industrielle est le bac professionnel, voire le BTS. Compte tenu des nouveaux défis qui se posent, ce niveau ne peut que à augmenter".
Cette évolution pose un problème de débouchés pour les jeunes peu qualifiés ou sans dipl?me, qui risquent de ne plus leur place sur [link widoczny dla zalogowanych] un marché du travail de plus en plus concurrentiel. "Ch?mage, reconversion, formation ? L' de ces jeunes sans dipl?me dépendra pour une grande part des politiques mises en oeuvre par les entreprises", note le Céreq.
"Nous sommes confrontés [link widoczny dla zalogowanych] à une pénurie d'ingénieurs que nous estimons à 20 % du nombre de postes à pourvoir", souligne Stéphane Aubarbier, vice-président d'Assystem, une société de services en ingénierie.
Cette pénurie s'explique selon lui par la faible attractivité des métiers de l'industrie auprès des d'écoles d'ingénieurs, qui ont eu tendance à se massivement vers le monde de la finance jusqu'à ces dernières années.
Dans la métallurgie, les emplois d'ouvriers non qualifiés sont déjà aujourd'hui massivement occupés par des jeunes titulaires d'un CAP ou d'un BEP.
, en 2010, [link widoczny dla zalogowanych] sonne comme un mot d'ordre. Mais quelles seraient les conséquences d'une véritable industrielle en termes d'emplois? L'industrie créera-t-elle des postes supplémentaires ? A quoi ressemblera le travail industriel de demain ? Quels seront les profils recherchés ? |
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