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Une pièce autobiographique
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Ernst [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] se débat avec d'insolubles problèmes d'argent. Lena, atteinte d'un , n'en a plus que pour trois mois à . Ingemar et John, dans leur jalousie féroce, se mettent en pièces comme deux fauves dans une cage : le premier, obsédé par la normalité, semble pourtant, à 33 ans, aussi violent que peu inséré. Le second, fragile, déjà interné en h?pital psychiatrique, tente de écrivain et poète, et de de la nasse.
Calme, de [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] Lars Noren (traduit du suédois par , L'Arche éd.). Adaptation et mise en scène : . , 7, avenue Pablo-Picasso, Nanterre. Tél. : 01-46-14-70-00. Mardi, mercredi, vendredi et samedi à 20 heures, jeudi à 19 h 30, dimanche à 15 h 30, jusqu'au 23 février. De 12 à 26 euros. Durée : 3 heures.
Dans Calme, de , Darroussin, qui, une fois de plus, se situe sur une crête où il est à la fois inquiétant et bouleversant, trouve un nouveau personnage à au tableau : Ernst, le père alcoolique, veule, ravagé, du quatuor familial composé par l'auteur. Autour d'Ernst il y a Lena, la mère, et leurs deux fils, Ingemar et John, aussi dissemblables qu'on peut l'être. Dans l'h?tel familial désert, où jamais le moindre client ne passera, ces quatre-là se déchirent, sous les yeux de Martha, la femme de ménage, en des flots de mots qu'ils semblent s' à la figure comme des projectiles.
Calme, qui date de 1984, est une des [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan[/url] pièces les plus directement autobiographiques de Lars Noren. L'auteur suédois, aujourd'hui ?gé de 69 ans, l'a composée [url=http://www.americatownmovie.com]air jordan pas cher[/url] en s'inspirant de Long du jour à la nuit, le grand texte dans lequel le dramaturge américain Eugene O'Neill plongeait dans les ténèbres de sa , au moins aussi fracassée que celle de Lars Noren.
Christiane Millet (Lena), notamment, est tout à fait étonnante dans le r?le de cette femme qui sait qu'elle va et se demande ce qu'elle a fait de sa vie, mais avec une distance et une élégance folles. Nicolas Pirson (Ingemar), inquiétant, opaque, mi-beauf, mi-dandy. Alban Guyon (John), écorché [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] et émouvant, et qui porte la question fondamentale de la pièce : comment à [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] ce que notre famille a fait de nous ? Et Delphine Chuillot (Martha), parfaite dans le r?le de l'observatrice, la spectatrice, même, pourrait-on , de ce thé?tre familial.
Evidemment, ce n'est pas follement gai, mais le spectacle de Martinelli n'est pas de ceux dont on ressort plombé pour le restant de [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] la semaine. Il y a, à la fois chez les personnages et dans l'écriture de Noren, une forme d'énergie – de volonté farouche de , de tous les méandres de la [url=http://www.netdirect2u.net/noahsclassifieds/item/54535]barbour sale Le trésor dAmbroise Vollard dispers[/url] vérité – qui fait que cette tragédie ordinaire, sans héros, joue son r?le, en amenant chacun à ses propres questions. [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] Et quelque chose s'ouvre, à la toute fin de la pièce, malgré tout.
une oeuvre. Il suffit, pour s'en , de qui, de film en pièce, brosse depuis des années un saisissant portrait de groupe avec personnages déchus, défaits, délavés, laminés par la société, noyés dans la banalité des jours, fondus dans une grisaille ontologique. Et ce portrait par touches fines et successives est en soi un point de vue, un acte artistique.
On retrouve aussi dans Calme la réflexion de Lars Noren, qui court tout au long de son oeuvre, sur la normalité et la folie, la folie de la normalité et l'énergie créatrice de la folie. La question est dans cette pièce-ci d'autant plus forte et troublante que l'on sait ce que le personnage de John est devenu : [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] Lars Noren lui-même, un des grands auteurs de thé?tre d'aujourd'hui, un de ceux chez qui les rapports [url=http://0577cn.net/home.php?mod=space&uid=625][/url] humains sont abordés au plus près, au plus juste, et les familiales et sociales tissées avec le plus d'acuité.

Jean-Louis Martinelli le met en scène au rasoir, sans pathos ni hystérie, ce huis clos familial qui pourrait dans le boulevard. S'il en est ainsi, c'est notamment gr?ce à de bons comédiens qui, autour de Jean-Pierre Darroussin, sont eux [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] aussi totalement à leur affaire, [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] dans une forme d'hyperréalisme qui laisse [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] à chacun le loisir d' son de jeu.