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Ce club des ministres des finances a de plus commis une erreur qui aggrave leur cas?: ils ont nommé un Néerlandais pour des raisons de dosage politique. Jeroen Dijsselbloem était ministre des finances depuis le 5 novembre 2012 seulement. L’Eurozone avait à sa disposition des hommes d’une autre trempe.
Les Européens se demandent maintenant si leurs économies sont en sécurité et entre de bonnes mains. Cette violation des principes élémentaires du droit bancaire [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler[/url] hantera l’Europe pour longtemps. Et cela, pour 10 milliards d’euros…dont près de 4 sont imputables au viol collectif des banques par la résolution de la crise grecque. On nous avait bercé d’illusions en promettant que ce serait un cas unique… Le dentifrice est sorti de son tube : il n'y a plus moyen de l'y remettre. Le Président de l'Eurozone, lui, veut appliquer la [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] même formule magique aux autres sauvetages de banques.
Comme le titre aujourd'hui le?Financial Times, l'Eurozone [url=http://www.sxjxjwc.com/wygkcn_GuestBook.asp]barbour De[/url] a décidé de transférer le risque de crise des contribuables vers les déposants. Elle n'aura que ses yeux pour pleurer lorsque la BCE aura épuisé sa [url=http://www.gzdiver.com/home.php?h=5789&app=blog&id=587558&user_id=5789]abercrombie pas cher This Extended Resilience Associated With Guess Timepieces[/url] capacité de financement des banques, et que les déposants auront fui la zone euro.
L’accord chypriote risque d'exacerber la méfiance entre les banques
Le spectre d’une nouvelle crise européenne appara?t
Mais face à la fragilisation du système bancaire européen, la méfiance augmente. Ce revirement de la part des investisseurs et des opérateurs de marché aura des conséquences néfastes.
Ce principe exclut toute forme de garantie mutuelle des dép?ts bancaires à l’intérieur de l’Eurozone : si cette garantie avait été effective au moment de la crise chypriote, elle aurait forcé les banques de la zone euro à venir au secours des banques chypriotes et à couvrir les dép?ts.
Concrètement, cela signifie qu'un déposant de montants importants (que ce soient des investisseurs ou des entreprises, [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] ou même des banques centrales) [url=http://www.file2part.com/forum/newtopic.html]moncler outlet La Chine, premier marché mondial de la distribution en 2016[/url] ne peut plus faire confiance aux banques européennes à partir du moment où elles sont en difficulté. Il devient donc urgent de transférer vers Francfort, Zurich, Londres ou Stockholm ces dép?ts menacés de confiscation. C'est la conséquence directe du [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] "Principe Dijsselbloem", qu'il a déjà appliqué lors de [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant sneakers[/url] la nationalisation de SNS Reaal aux Pays-Bas, à la fin de l'année dernière.
Nous sommes à un moment extrêmement délicat en terme de relations interbancaires européennes. Les établissements financiers se font de moins en moins confiance. 684 milliards d’euros en provenance des banques de la zone euro sont déposés auprès de la Banque Centrale Européenne. ?Les craintes sur la [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] diminution de la liquidité bancaire et, par conséquent, la difficulté croissante à financer l’économie se faisaient sentir avant la crise.
Jeroen Dijsselbloem a fait l’unanimité contre lui. L’hallali est un cri de victoire dans la chasse à courre, pour [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] annoncer que la bête est aux abois. Sa déclaration de victoire après le soi-disant sauvetage de [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] Chypre est celui d’un chasseur qui a mis à mort sa proie?: Chypre ne se remettra pas du traitement qui lui a été infligé par l'Europe.
Bien sur, le glas sonne?à Chypre qui n’avait mérité ni cet excès d’honneur ni cette indignité[1]. Mais dans cette triste saga, le glas sonne également pour les dirigeants de l’Eurozone, dont l'attitude a déclenché une crise dont l’Europe aura beaucoup de mal à se relever?: la question de confiance est posée. L’accumulation de mauvais jugements et de décisions inexcusables ne relève plus de la simple erreur. Ou alors, elles témoignent d’une forme d’incompétence dramatique.
Nous sommes entrés dans [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] une nouvelle zone [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] de turbulences, du fait de l'inconscience ou de l'incompétence d'une Eurozone qui n’a pas de pilote dans l’avion et qui pense à court terme.
Si des mouvements substantiels de dép?ts vers les pays réputés solides devaient être constatés, ?les banques espagnoles et italiennes en particulier se trouveraient en mauvaise posture, et ces mouvements à eux seuls seraient de nature à provoquer une crise de la liquidité et son?corollaire, une crise de crédit. Elles devraient en effet massivement se désinvestir d'obligations souveraines italiennes [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] et espagnoles.
En annon?ant que l’accord est un modèle pour traiter les problèmes bancaires, ?le Président de l’Eurozone a fait savoir au monde que celle-ci entendait désormais s’en prendre aux déposants au-delà de 100 [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] 000 euros, ayant pris conscience, un peu tard, qu’elle foulait aux pieds le "sacro-saint" principe des dép?ts garantis en-dessous de ce montant. Le taux appliqué sera-t-il de 40 %?
Les observateurs sont unanimes?: l'effet Mario Draghi?est maintenant passé. Comme la BCE n’a pas encore eu encore à intervenir, ce n’est pas un drame.
Le Président de l’Eurogroupe sonne l’hallali de l’union bancaire européenne.