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Mais le patronat a-t-il le choix ? Les experts considèrent la hausse des salaires comme inévitable dans les prochaines années, en [link widoczny dla zalogowanych] raison de la bonne santé du marché du travail et de la baisse de la . Dans une étude [link widoczny dla zalogowanych] publiée dimanche par l'hebdomadaire Welt am Sonntag, l'institut de recherche économique de Kiel estime que les salaires bruts devraient de 4,3 % en 2013 et de 4,9 % en 2014. Le nombre des demandeurs d' devrait de 3,19 à 1,88 [link widoczny dla zalogowanych] million d'ici à 2014, selon l'étude. Le personnel qualifié, comme les [link widoczny dla zalogowanych] ingénieurs, fait déjà cruellement défaut. Le directeur de l'institut pour l' du travail, Hilmar Schneider, anticipe même un changement dans la salariale. "Le rapport de forces dans les négociations devrait s'améliorer considérablement en faveur des salariés dans les prochaines années", a-t-il déclaré.
L' est-elle à la veille d'un changement de tendance ? Le pays, si critiqué au moment de la crise grecque pour sa intérieure atone et sa spécialisation à l'export considérée comme non coopérative, risque d'être victime de son succès et de sa démographie. Après dix ans de modération salariale et de profits record, les entreprises n'ont plus les moyens de un modèle qui a creusé le fossé entre riches et pauvres outre-Rhin.
Pour les syndicats, pas question de passer cet élan d'optimisme. Après une décennie de stagnation des rémunérations, consentie pour la compétitivité de l'économie allemande tournée vers les exportations, ils comptent bien [link widoczny dla zalogowanych] de tout leur poids dans les prochaines négociations des tarifs de branche, dont certaines se tiendront dès l'automne. Dans l' agroalimentaire, la construction, les , [link widoczny dla zalogowanych] l'énergie et les , les responsables aff?tent leurs arguments.
Du c?té des organisations patronales, on freine des quatre fers. "Il serait fatal de la pérennité de la reprise par [link widoczny dla zalogowanych] des revendications salariales exagérées", a déclaré Dieter Hundt, président de la fédération des patrons allemands, dans un entretien à la radio Deutschlandfunk, dimanche 1er ao?t.
Tous mettent en avant la nécessité d' les salaires afin d' la demande intérieure. Ils montrent du doigt la diminution de la part des rémunérations dans le revenu national allemand ces dernières années et le faible taux d'augmentation par rapport à la moyenne européenne. "Il ne faut pas l'erreur que [link widoczny dla zalogowanych] nous avons faite avant la crise et seulement nous vers les exportations", prévient le président du syndicat NGG. Seul IG Metall reste sur la retenue. Dans le secteur de la métallurgie, les accords de branche courent jusqu'en 2012.
"L'économie allemande est de nouveau à la fête", avait déclaré [link widoczny dla zalogowanych] l'économiste Hans-Werner Sinn, fin juillet, à la publication de l'indice IFO, principal indicateur du des affaires. Brusque poussée des exportations en direction des pays émergents, profits record dans certaines , fin du ch?mage [link widoczny dla zalogowanych] partiel dans presque tous les secteurs, l'économie allemande semble bien sortie de la crise. Depuis, les experts s'accordent à considérer que l'objectif de 2 % de croissance pour 2010 est à portée de main. Un chiffre confirmé par le ministre de l'économie, Brüderle.
"Le patronat doit se que dans les moments difficiles, nous nous sommes montrés extrêmement [link widoczny dla zalogowanych] raisonnables", avance Dietmar Sch?fers, du syndicat de la construction IG Bau, qui revendique "une portion supplémentaire" du g?teau de la croissance. "La flexibilité n'est pas à sens unique", estime le chef du syndicat IG BCE (mines, [link widoczny dla zalogowanych] chimie, industrie), Peter Hausmann. "Par leurs sacrifices, les employés ont contribué à atténuer [link widoczny dla zalogowanych] les effets [link widoczny dla zalogowanych] de la crise, ils doivent être associés à la reprise", a déclaré, pour les services, la vice-présidente du syndicat Ver.di, Margret M?nig-Raane. "Nous devons une augmentation d'environ 3 %", considère Franz-Joseph M?llenberg, du syndicat agroalimentaire et restauration NGG (Nahrung-Genuss-Gastst?tten). Dans les transports, les syndicats vont jusqu'à 6 % de hausse des rémunérations.
sur le soutien des économistes, qui considèrent la hausse des [link widoczny dla zalogowanych] rémunérations comme inévitable. |
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